Bureau des stages
Témoignages
« Ce stage m’a prouvé que j’étais dans le bon milieu pour moi. »
« Je me sens beaucoup plus alignée avec mon parcours et motivée pour la suite. »
« Ce stage a été décisif puisque j’ai ensuite été recrutée par l’entreprise. »
« Si tu souhaites te réorienter, un stage te permettra de mettre le pied dans un métier que tu n’as jamais exercé. »
Olivier et l’importance du bon fit avec la culture de son employeur
Allo Olivier ! Comment as-tu obtenu ce stage concrètement ?
Le cocktail organisé par le comité CPA m’a permis d’entrer dans le processus de recrutement et d’être en contact avec les bonnes personnes. J’ai ensuite fait un suivi avec eux sur LinkedIn et j’ai décroché mon stage.
C’était quoi ton day-to-day ?
C’était un mix de finance et de compta. J’ai touché à pas mal de choses : j’ai fait des mandats en fiscalité, en service financier, en audit par exemple.
Mon day-to-day c’était beaucoup de réunions avec l’équipe, des tâches que je devais faire seul, d’autres pour lesquelles j’étais accompagné, et beaucoup de rencontres chez les clients.
Qu’est-ce que t’a apporté ce stage ?
Cet été a été incroyable : j’ai fait plein de belles connexions, j’ai approfondi mes connaissances en comptabilité et en finance, et j’ai vécu l’expérience KPMG à fond.
C’était vraiment cool de voir beaucoup de choses : ça m’a permis de confirmer que j’avais fait les bons choix de spé. J’ai aussi appris beaucoup plus en stage qu’en cours : j’ai dû faire face à beaucoup d’exceptions, que je n’avais même pas abordées en théorie à l’école.
Mais ce stage m’a surtout prouvé que j’étais dans le bon milieu pour moi. Il m’a permis de réaliser à quel point c’est important d’aimer « où tu es » et « le monde avec qui tu es ».
Et sur le plan personnel ?
Il y avait une compétition saine que j’ai adorée ! Ça m’a sorti de ma zone de confort : je devais me démarquer pour amener mon meilleur tous les jours.
Ce qui t’a le plus surpris ?
L’aspect humain : je pensais que dans les Big 4 on était juste un numéro.
En réalité, j’ai senti que tout le monde était bienveillant et prêt à t’aider.
J’ai aussi été impressionné par le nombre de ressources disponibles, notamment par l’aide financière. Par exemple, KPMG paye mon CPA et offre des tutorats aux DESS en comptabilité.
Quels ont été les highlights de ton stage?
On était une cohorte de 60 autres stagiaires – c’était comme entrer à HEC !
J’ai beaucoup aimé tous les événements organisés pour favoriser la cohésion d’équipe : j’ai fait de l’arbre en arbre, des soupers pendant les gros mandats… j’ai même été DJ dans des 4 à 7 organisés dans notre tour. Et évidemment j’ai adoré en apprendre plus sur mon domaine et avoir un avant-goût de ce qui m’attendra quand je sortirai des études.
Et ce que tu as trouvé le plus challengeant?
Dans une grosse organisation comme ça, ça se peut qu’à certains moments tu ne saches pas quoi faire : il ne faut pas avoir peur de demander ce que tu veux, et de faire savoir que tu es disponible pour des missions. Ressortir du lot dans une aussi grande cohorte, pour moi ça n’était pas tant un problème, mais pour d’autres ça peut être intimidant.
Le stage m’a aussi fait réaliser qu’il faut être disponible dans le bureau, mais aussi à l’extérieur : toute la business découle de liens que tu as avec les gens.
Quel conseil donnerais-tu à un(e) étudiant(e) qui hésite à faire un stage?
Beaucoup de gens ne réalisent pas le nombre d’opportunités et d’outils que l’école offre à ses étudiants. Informe-toi auprès des comités, de tes professeurs et du Service de gestion de carrière !
Ce ne sont pas les notes qui jouent en business, mais la personne : à quel point tu réseautes, à quel point tu sors de l’ordinaire, à quel point tu vas entrer en contact avec les bonnes personnes. C’est important de « vendre sa salade ».
Penses-tu que ce stage va t’ouvrir des portes? Veux-tu faire un autre stage?
Ça m’a déjà ouvert des portes puisque j’ai été invité à parler aux futurs stagiaires en tant qu’ambassadeur de KPMG.
Dans le futur, je vais réappliquer à d’autres stages en Compta puis en Finance. Je vais cibler les grosses entreprises, car j’ai vu que c’était ma tasse de thé. Elles sont plus axées sur la performance, et ça, ça me rejoint beaucoup.
Soutenir les entrepreneures : le stage de Nadia au cœur de l’impact
Salut Nadia ! Peux-tu nous expliquer comment tu t’es retrouvée à faire ce stage ?
Je travaillais pour « Le Réseau des Femmes d’affaires du Québec » (RFAQ) et j’ai saisi la perche lorsqu’un stage en gestion de projet s’est présenté ! Ce stage tombait bien car je cherchais justement à approfondir mes compétences sur le sujet en prenant en charge des missions plus stratégiques.
Quelles étaient tes responsabilités durant ton stage ?
Le RFAQ a pour mission d’aider les femmes d’affaires à travers de nombreux services (formations, événements de réseautage, activités). Dans le cadre de mon stage, j’ai eu la chance d’évoluer au sein du RFAQ et de contribuer à la planification et à la gestion de grands projets d’envergure.
Qu’est-ce que t’a apporté ce stage ?
Ce stage a validé ce que j’aime en termes de tâches, mais aussi en termes de milieu de travail : cela a renforcé mon envie d’évoluer dans des milieux qui ont du sens, comme les organisations à impact social ou économique. Je me sens beaucoup plus alignée avec mon parcours et motivée pour la suite.
J’ai pu développer d’autres compétences en voyant toutes les phases de la gestion d’un projet.
J’ai aussi trouvé très satisfaisant de voir concrètement le résultat de mes actions, et d’avoir la possibilité d’appliquer tous mes apprentissages académiques, à ma manière. En plus, quand tu l’appliques, ça rentre plus vite dans ta tête.
Qu’est-ce qui t’a le plus surpris au cours de cette expérience ?
Quand le monde pense à la gestion de projet, ils pensent à un travail de bureau en face d’un ordinateur, mais en réalité c’est très humain et terrain.
J’ai vu l’impact direct de mon travail et de toutes ces heures de travail et d’investissement sur les femmes entrepreneures. C’était bluffant !
Quels ont été les meilleurs moments ?
J’ai aimé le côté événementiel et toutes les rencontres stimulantes que j’ai pu faire. Ça m’a donné des ailes d’échanger avec des entrepreneuses et mes collègues !
Chaque journée était différente et il y avait beaucoup de créativité : j’ai senti que je pouvais avoir un impact sur l’amélioration des processus.
Et ce que tu as trouvé de plus difficile ?
Les différents défis qui m’ont été confiés m’ont poussée à tester mes limites, à chercher de l’information par moi-même, à être alerte et réactive.
Penses-tu qu’un stage est pertinent pour une personne qui a déjà de l’expérience professionnelle ?
Oui, c’est une plus-value, même pour des personnes qui sont à l’emploi : ça peut permettre de se spécialiser davantage ou de faire un changement de carrière.
Que dirais-tu à quelqu’un qui hésite à faire un stage ?
Un stage va te confirmer ou non si tu es sur la voie qui te convient… au lieu de le découvrir quand tu vas arriver sur le marché de l’emploi. C’est une plus-value : ça te permet d’avoir une expérience professionnelle sur ton CV, en plus d’avoir des contacts dans ton domaine.
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui se cherche un stage ?
Va ouvrir des portes : il n’y a personne qui va les ouvrir pour toi, surtout si tu es une femme ! N’hésite pas à demander s’il y a des opportunités au sein de ton entreprise, même s’il n’y a pas de postes affichés. Reste à l’écoute et entretiens ton réseau avec des événements de réseautage par exemple (NDLR : calendrier des évènements de réseautage ici).
Crois-tu que ce stage va t’ouvrir des portes?
Ce stage m’a profondément enrichie, tant sur le plan humain que professionnel. Il m’a permis de mieux me connaître, de gagner en confiance et d’élargir mon réseau. Les compétences acquises et cette expérience représentent un véritable tremplin pour la suite de ma carrière.
Le stage de Marie : un tremplin pour une embauche
Allo Marie ! Peux-tu nous dire comment tu as vécu ton processus de recrutement comme stagiaire ?
Le processus de recrutement chez Desjardins était bien structuré et transparent. J'ai vraiment aimé la rapidité et l'efficacité à chaque étape. L’entretien avec ma gestionnaire m’a particulièrement marqué : on n’a pas seulement discuté des besoins de l'équipe, mais aussi de ce que j’aimais faire et voulais faire, afin d'aligner mes responsabilités avec mes intérêts.
Comment se sont déroulés ton accueil et ton intégration dans la nouvelle équipe ?
Dès mon arrivée, ma gestionnaire m'a présentée à chaque membre de l'équipe et m'a invitée à aller prendre un café. Elle m'a intégrée rapidement à plusieurs rencontres et m'a donné toute la documentation nécessaire pour que je plonge tout de suite dans le concret.
J’ai vraiment apprécié l'ouverture et la disponibilité de mes collègues : ils étaient toujours prêts à répondre à mes questions et à m'accompagner.
Qu’as-tu appris au cours de ton stage ?
J’ai pu approfondir mes compétences en analyse de données et en planification stratégique. Je suis aussi montée en compétences en intelligence marketing en participant à l'élaboration de diagnostics pour des plans marketing.
Ça m'a permis de contribuer par la suite à des initiatives stratégiques pour des entreprises clientes de Desjardins. J'ai aussi travaillé mes soft skills : ma capacité d'adaptation, ma collaboration en équipe, ma communication et ma gestion des priorités.
Comment as-tu été accompagnée tout au long de ton stage?
L'accompagnement a été super ! Ma gestionnaire m'a régulièrement offert des retours constructifs et m'a encouragée à m'impliquer activement dans les projets.
Elle a rapidement clarifié les objectifs du stage et le pourcentage de mon temps à attribuer à chaque projet (tout en ajustant en cours de route). J’ai aussi eu la chance d’être guidée par différentes personnes en fonction des projets.
Décris-nous l'ambiance de travail et la communication au sein de l’équipe.
Je dirais que l’ambiance de travail était à la fois dynamique et collaborative. La communication était fluide, que ce soit en virtuel ou en présentiel. On avait plusieurs rencontres de suivi hebdomadaires en virtuel, et on planifiait régulièrement des moments en personne pour partager un repas ou se retrouver. Chaque membre de l’équipe était vraiment disponible et prêt à donner un coup de main à ses collègues.
Comment ta gestionnaire a-t-elle fait une différence dans ton expérience de stage ?
Ma gestionnaire a eu un impact significatif sur mon expérience : elle s'assurait constamment que j’aimais mes tâches, et me permettait de collaborer avec divers membres de l'équipe. Cela a beaucoup favorisé mon apprentissage.
Ses retours réguliers m'ont permis de développer des compétences spécifiques et de m'améliorer constamment. J'ai aussi vraiment apprécié sa transparence et son leadership : je me sentais en confiance pour poser des questions et explorer de nouvelles idées.
Qu'as-tu préféré de ton stage chez Desjardins ?
J'ai beaucoup apprécié la culture d'entreprise, qui encourage un bon équilibre de vie et qui offre de bons avantages. J'ai aussi aimé participer aux activités de team building.
Contribuer à des projets d'envergure, comme le plan marketing 2025, a aussi été très gratifiant.
Pour finir, je dirais que j’ai adoré pouvoir voir concrètement l'impact de mon travail sur la performance des entreprises clientes.
Ce stage a-t-il eu un impact concret sur ton employabilité ?
Oui, absolument ! Ce stage a été décisif puisque j’ai ensuite été recrutée par l’entreprise, où j’occupe aujourd’hui un poste de conseillère en marketing.
Le stage de Guy : de la théorie à l’impact réel
Bonjour Guy ! Peux-tu nous expliquer ton parcours ?
Suite à une formation en sciences politiques, j’ai travaillé pendant 13 ans en République démocratique du Congo dans une organisation syndicale où j’ai coordonné des projets en autodidacte. À mon arrivée au Québec en 2017, j’ai évolué dans plusieurs postes, notamment au service à la clientèle, comme opérateur des machines, puis en contrôle qualité dans une usine. Passionné par la gestion de projet, et désireux de consolider mes compétences avec une formation théorique plus structurée, tout en me donnant l’opportunité d’accéder à de meilleurs emplois, j’ai décidé de m’inscrire au certificat en gestion de projets à HEC Montréal.
Pourquoi voulais-tu faire un stage ?
Je voulais être en contact avec le monde professionnel et voir concrètement quelle était la réalité du terrain.
Comment as-tu obtenu ce stage ?
Après avoir répondu à beaucoup d’offres sans succès, j’ai contacté le Centre d’appui aux communautés immigrantes de Bordeaux-Cartierville (CACI). Cela faisait du sens car j’avais été un de leurs clients, en plus d’avoir fait du bénévolat pour eux. J’ai trouvé le contact de la Directrice Générale sur Internet et je l’ai appelée. Elle a été surprise, mais j’ai été rappelé quelques jours plus tard pour rentrer dans le processus de recrutement !
Quelles étaient tes missions ?
Ma mission était de standardiser et de centraliser tous les projets de l’organisme dans un nouvel ERP.
Des choses qui t’ont étonné ?
Ils m’ont fait confiance et j’ai eu beaucoup de responsabilités pour un stage. Par exemple, ils m’ont laissé participer à une réunion avec le ministère des Finances, qui est un de leurs bailleurs de fonds. C’est une belle marque de confiance et j’en suis très reconnaissant.
As-tu dû faire à des défis dans ton stage ?
Déjà, je ne connaissais pas l’ERP, donc j’ai dû monter en compétence dessus en regardant des vidéos sur Internet. Ensuite, c’est un environnement où ça roule vite ! Les gens travaillent beaucoup et bien alors il a fallu être au niveau. J’ai aussi découvert l’importance de la conduite du changement autour d’un projet TI : c’était un vrai challenge de mobiliser les parties prenantes qui devaient abandonner leurs propres outils pour adopter le nouvel ERP.
Quelles sont les compétences que tu as développées dans ton stage ?
J’ai développé mon leadership car je devais mener toutes les réunions de projet avec les parties prenantes.
J’ai aussi travaillé ma flexibilité et m’adapter aux imprévus en termes de ressources ou de délais, comme par exemple travailler sur la version gratuite de l’EPR qu’on devait sauvegarder tous les 7 jours.
Est-ce que ce stage t’a inspiré ?
C’était un environnement de travail très dynamique et stimulant. J’ai été vraiment motivé par la manière de travailler de certaines personnes : elles étaient très efficaces et travaillaient très fort, tout en étant orientées vers des solutions concrètes. Ça a changé ma manière de voir les choses et d’aborder certaines problématiques, que ce soit dans le cadre professionnel, mais aussi dans la vie quotidienne.
As-tu un message pour les étudiant(e)s au certificat ?
Premièrement, si tu souhaites te réorienter, un stage te permettra de mettre le pied dans un métier que tu n’as jamais exercé.
Si tu étudies en gestion de projet, sache que chaque projet est différent et a ses particularités : un projet en événementiel va être différent d’un projet dans le communautaire ou d’un projet en recherche et développement par exemple. Après des études en gestion de projet, il est donc essentiel de trouver le domaine qui t’intéresse.
Une chose dont tu es le plus fier ?
Je suis fier d’avoir pu démontrer que j’étais capable d’avoir des résultats tangibles et des solutions concrètes en partant de zéro. Par exemple, j’ai réussi à trouver une commandite pour un projet en recontactant mon ancien employeur, qui était une très grosse entreprise.
Penses-tu que ce stage va t’ouvrir des portes?
Oui, il m’en a déjà ouvert puisque le stage a mené sur un contrat de 3 mois où j’ai pu gérer deux autres projets supplémentaires. Les ouvertures de poste sont liées au financement dans les OBNL, mais en janvier il y a aura certainement une possibilité d’embauche.
« Il y a tellement de bénéfices à faire un stage crédité : tu fais de l'argent, tu apprends ce que t’aimes et ce que t’aimes pas… et en plus t’as un cours de moins à faire ! »
« J’ai voulu faire un stage car c’était la meilleure façon de me faire une idée d’un métier dans la spécialisation que j’ai choisie. »
« Même si ça te parait flou maintenant, ça va te paraitre clair après ton stage. »
Helena nous raconte comment son stage lui a permis de réaliser un rêve... et bien plus!
Salut Helena! Peux-tu nous expliquer comment tu t’es retrouvée à faire ce stage?
Je cherchais un stage d’été sur Montréal après ma 2e année. Je me suis planifiée assez tôt parce que je viens des Laurentides : en octobre j'ai commencé à appliquer un peu partout et je n’ai reçu aucune réponse. Après quelques semaines j’ai commencé à me décourager.
Puis finalement j’ai trouvé par mon réseau personnel : pendant la pandémie j'ai gardé l’enfant d’une personne avec qui j’ai eu un bound très fort, qui s’est trouvée être VP marketing chez Bombardier.
Elle a transmis mon CV à ses équipes et après 2 entrevues ils m’ont proposé un stage en janvier. Comme je cherchais un stage pour l’été ils ont accepté de me prendre à temps-partiel d’ici l’été. J’étais supposée terminer fin août, et finalement j’ai été prolongée jusqu’en décembre.
C’était quoi, tes tâches?
Surprenamment il n’y avait pas beaucoup d'événementiel et la majorité de mes tâches étaient en finance : l’équipe événementiel gère un budget de plusieurs millions pour des événements de grande envergure majoritairement à l’extérieur du pays. Il y avait donc très peu d’évènements locaux.
As-tu été déçue?
Au début j'étais surprise, mais en même temps j'étais contente car cela m’a permis de monter en compétence sur des choses que je n’avais jamais faites auparavant, notamment sur Excel, SAP, et les processus de paiement.
J’ai quand même pu en parler à mon équipe, puis finalement j'ai pu faire un peu plus d'événementiel local.
Quelles ont été les highlights de ton stage?
J’ai été dans une loge privée open buffet lors de la President’s Cup (évènement prestigieux de golf) avec 36 clients, ou encore au Canadian Business Aviation.
Et surtout j’ai pu échanger avec Toto Wolff, le big boss de F1 Mercedes! C’était incroyable : j’ai shaké pendant 24h. Moi, la fille rurale des Laurentides, j’aurais jamais pensé vive cette expérience-là à mon âge.
Un stage c’est beaucoup plus qu’un 9 à 5 : ça ouvre tellement d’opportunités le fun.
Que t’as apporté ce stage personnellement?
Le stage m’a permis de comprendre ce que j'aime vraiment et ce que je n’aime pas. Ça m'a permis de valider ce que je veux faire et où je veux m'enligner.
C'est pour ça que je pense que c'est vraiment important de faire un stage : en le faisant pendant les études, ça te permet de graduer en sachant tout de suite dans quel milieu tu veux aller.
Quel conseil donnerais-tu à un(e) étudiant(e) qui hésite à faire un stage?
Pas vouloir aller en échange, c’est une chose. Pas faire un stage, je pense que c'est une erreur.
Il y a tellement de bénéfices à faire un stage : tu peux faire de l'argent, gagner en indépendance vis-à-vis de tes parents, tu vas apprendre ce que t’aimes et que tu n’aimes pas… et en plus, s’il est crédité, t’as un cours de moins à faire!
Si t’as jamais fait de stage et que tu n’as jamais travaillé pendant tes études, tu peux frapper un mur en sortant de l’école et te retrouver à faire des choses qui ne te conviennent pas.
Et puis mêmes si t’as pas aimé ton stage, t’auras au moins appris quelque chose : que t’as pas aimé ça 😊
Est-ce que ce stage t’a ouvert des portes?
Moi je suis une passionnée de sport automobile. Il se trouve que le point commun avec le milieu de l’aviation c’est que ce sont les mêmes clients : une personne qui a un jet privé a souvent une voiture de luxe.
Dans le sport automobile, c’est en Europe que ça se passe, mais mon LinkedIn c'était juste des étudiants en compta et en finance, sur Montréal.
Ce stage m’a permis d’élargir mon réseau de contacts, notamment au niveau géographique.
Qu’est-ce que tu as appris via ce stage?
Le stage m’a fait comprendre le rôle de chaque département dans une organisation : pourquoi dans une entreprise on a autant besoin des HR, que du marketing et des ventes ou encore du legal…
J’ai aussi compris concrètement ce qu’il y avait derrière du vocabulaire qui me paraissait très flou : Q1, Q2, return of investment… maintenant ça me parle! J’apprends beaucoup mieux en mode essais et erreurs, et faire un stage ça m’a vraiment convenu car c’était très concret.
Veux-tu faire un autre stage?
100%! Mais plus en marketing parce que c’est ma spécialisation. Je veux voir l’autre côté des choses. Peut-être dans une plus petite compagnie.
Olivier nous raconte l'envers du décor de l'Assemblée nationale
Allo Olivier! Peux-tu nous dire ce qui t’as poussé à faire un stage?
Je ne voyais pas trop comment j’allais me débrouiller dans un emploi juste avec les cours théoriques. L’école, c’est pas la vie réelle : c’est un préparatif.
Faire un stage c’était une façon de me faire une meilleure idée de l’emploi que je pourrai avoir dans la spécialisation que j’ai choisie.
Qu’est-ce que tu as fait pendant ton stage?
Je touchais à toute la comptabilité reliée aux dépenses des députés et aux partis.
Comment l’as-tu trouvé?
J’ai envoyé des CV un peu partout. J’étais intéressé par la politique alors je n’ai pas hésité à postuler à l’assemblée. Et à ma grande surprise j’ai été retenu!
Je m’y suis 5 mois avant car le processus du recrutement est assez long.
Qu’est-ce qui t’as le plus surpris pendant ton stage?
J’ai été surpris de la qualité de l'encadrement : on était 3 stagiaires et nos supérieurs on vraiment pris le temps de nous coacher. On avait un 2h par semaine de formations spécifiques sur la comptabilité… en plus du suivi de nos tâches!
Dis-nous ce que t’as préféré dans ton stage.
J’ai adoré voir l’envers du décor, auquel le public n’a pas accès : accéder à l’assemblée, marcher dans les corridors privés, les souterrains… croiser des députés en entrevue avec des médias dans les couloirs.
J’ai aussi vraiment aimé ne pas être en arrière d’un bureau toute la journée (comme à l'école) et rencontrer du monde. Et en business, c'est important d’avoir des contacts!
Et ce que tu as trouvé le plus challengeant?
De m’ajuster à des nouvelles taches, à un nouveau lieu, et à de nouvelles personnes : j’ai réalisé que tout le monde avait des manières différentes de travailler et qu’il fallait s’adapter à chacun.
Est-ce que ce stage t’a ouvert des portes?
Oui, j’ai converti mon stage en emploi étudiant : je suis retournée en classe mais je continue à faire des heures à distance et à mon rythme. Je n’ai pas de nombre d'heures minimum ni maximum : je travaille selon mes dispos et c’est idéal!
Y a-t-il des choses auxquelles tu ne t’attendais pas?
Je pensais que j’allais faire des taches de base, mais j’ai été invité à participer aux comités de direction de l’assemblée : ils me demandaient beaucoup mon avis et ils en tenaient compte. C’était vraiment valorisant!
Quel conseil donnerais-tu à un étudiant ou une étudiante qui hésite à faire un stage?
De faire le saut et d’essayer.
Aussi, en compta on valorise beaucoup les Big 4, mais je leur conseillerais d’aller voir aussi ailleurs : dans une plus petite structure tu peux apprendre plein de choses variées. Et c’est pas parce que t’es pas dans une Big 4 que tu ne réussiras pas bien!
Si tu veux décrocher un emploi que tu aimes, c’est pas ton diplôme de HEC qui va faire la différence : c’est ton expérience de travail.
Qu’est-ce que ton stage t’a appris?
J’ai appris beaucoup sur les normes comptables spécifiques au secteur public - car on n’en parle pas dans les cours.
J’ai aussi acquis beaucoup de soft skills : être plus rapide et efficace dans mes tâches au quotidien, ou solutionner des problématiques en gardant l’esprit ouvert par exemple.
Est-ce que le stage t’a permis de prendre du recul par rapport à tes études?
Oui, j’ai réalisé que tous les cours étaient axés sur le par cœur, alors que dans le marché du travail on n’a pas besoin de tout connaitre sur le bout des doigts : il suffit juste de savoir comment chercher l’info.
J’ai aussi réalisé que c’est pas un GPA de 4.1 qui va te rendre meilleur dans ta job.
Alyssa dépoussière les mythes d'un big 4
Salut Alyssa, alors c’était comment ton stage?
J’ai exponentiellement adoré!
Dis-en nous plus
J’ai vraiment aimé ce stage car il cochait tous mes critères.
Premièrement, j’ai adoré la culture d’entreprise et notamment l’importance accordée à l’EDI (il y a plein de comités encourageant l’équité, la diversité et l’inclusion). C’est quelque chose qui m’a fait me sentir bien au travail.
J’ai aussi adoré le potentiel de learning curve : j’ai pu toucher un peu à tout et sur différents mandats.
Ensuite, j’ai senti beaucoup de soutien de la part de l’équipe, qui était tout le temps disponible pour répondre à n’importe laquelle de mes questions.
Enfin, j’ai vraiment apprécié la quantité de ressources à disposition, que ce soit sur l’IA, sur les normes IFRS, ou sur l’entreprise.
Qu’est ce qui t’as le plus surprise?
Quand j’ai dit à mon père que j’allais faire un stage une big 4 il m’a dit : « Tu vas te retrouver enfermée dans un bureau toute la journée à faire des heures de fous sans parler à personne! » En fait pas du tout! J’ai rencontré plein de jeunes avec qui j’ai vraiment connecté à travers les nombreuses activités socials. Je me suis sentie comme un poisson dans l’eau.
Quand as-tu commencé à chercher un stage et comment l’as-tu trouvé?
Je l’ai trouvé au début de ma deuxième année à l’automne : je me suis lancée même si je n’avais pas eu beaucoup de cours de spé.
Je suis allée à beaucoup d’événements de recrutement et de réseautage organisés par le comité CPA. Puis je me suis connectée sur LinkedIn avec les gens que j’ai rencontrés.
J’ai ensuite vu sur leurs profils LinkedIn qu’ils organisaient des visites de bureaux et j’y suis allée. Là j’ai pu échanger avec des partners et des seniors managers hauts placés qui m’ont recommandée à l’équipe du recrutement.
Quel est l’impact de ton stage sur la suite de ton parcours?
Ce stage m’a permis d’assurer mon stage obligatoire d’hiver au D.E.S.S. 😊
Ce qui est le fun c’est que je retrouverai les mêmes personnes que dans mon premier stage.
J’ai même quasiment une job à vie, car beaucoup de stagiaires sont embauchés par la suite.
Que t’as apporté ton stage?
Le stage m’a bien confirmé mon choix de spécialisation. Je sais que je vais travailler beaucoup plus pendant mon stage au DESS, car ce sera pendant la busy season, mais dans cet environnement ça me convient. C’est le mode de vie que j’ai choisi.
Ce qui a été le plus challengeant ?
La première semaine de formation était très théorique et il y avait beaucoup d’information. Je me suis demandé si j’allais être capable et finalement j’ai réalisé que j’étais juste stressée par la nouveauté : en moins d’une semaine je me suis sentie mieux car j’étais bien encadrée et j’avais les ressources nécessaires.
Un conseil que tu donnerais à un étudiant(e) qui hésite à faire un stage
Sors de ta zone de confort! Même si ça te parait flou maintenant, ça va te paraitre clair après ton stage. C’est en te lançant et en essayant quelque chose de nouveau que tu vas te surprendre toi-même.
Et aussi : ton profil LinkedIn est hyper important, c’est
Number 1 ! C’est là que tu peux faire bonne impression avec activités parascolaires reliées au monde des affaires notamment. Dès que t’es actif et que t’as un bon profil, c’est des brownie points.