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Association des retraités HEC Montréal
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Association des retraités HEC Montréal (ARHEC)

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
ASSOCIATION DES RETRAITÉS DE HEC MONTRÉAL
Le 22 novembre 2023, à 10 heures
Édifice Hélène Desmarais, 4e étage, Local C.403 – Louis R. Chênevert

À la suite de l’adoption de l’ordre du jour et du procès-verbal de l’assemblée générale annuelle du 27 octobre 2022, Francine Séguin, présidente, a présenté son rapport après avoir souhaité une cordiale bienvenue à tous les membres présents et, tout particulièrement, aux nouveaux membres de l’Association. La présidente s’est réjouie du fait qu’aucun membre de l’ARHEC ne soit disparu au cours de la dernière année. Elle a remercié chaleureusement, Federico Pasin, directeur de HEC Montréal, d’avoir accueilli l’AGA 2023 de l’ARHEC dans l’édifice récemment inauguré du centre-ville et de s’adresser aux membres réunis à l’occasion du cocktail offert par l’École.

Si la cessation des activités de l’ARHEC en raison de la pandémie avait créé une certaine inquiétude relativement à l’avenir de l’Association, le franc succès de l’activité du printemps organisée par Pierre Hugron a permis de renouer avec l’optimisme : le dîner-concert au restaurant de l’École internationale d’hôtellerie et tourisme du Collège Lasalle a fait la joie des nombreux participants.

La présidente a adressé des remerciements à Pierre Lesage, qui a accompli un véritable travail de bénédictin en rédigeant un important document sur le directorat de Jean-Marie Toulouse. Ce document a été mis à la disposition des membres de l’ARHEC à la suite de l’Assemblée annuelle. Enfin, la présidente a mentionné que le protocole d’entente entre l’École et l’Association a été renouvelé pour une période de cinq ans. Elle a rappelé les deux rôles importants de l’ARHEC, soit la défense des intérêts des membres et l’organisation des activités sociales qui permettent aux membres de se retrouver et d’échanger.

Alain Lapointe, vice-président, a été remplacé par Marie-Éva de Villers en raison d’un empêchement. L’évolution de l’adhésion à l’ARHEC se présente ainsi :

  • En 2019, l’Association comptait 173 membres.
  • En 2020, les activités de l’Association ont été à l’arrêt complet. En conséquence, un congé de cotisation a été accordé à nos membres.
  • En 2021, l’Assemblée générale annuelle de l’Association s’est tenue le 21 octobre et nous pensions pouvoir reprendre un rythme d’activités normal en 2022.
  • En 2022, 90 membres ont payé leur cotisation, dont 11 nouveaux retraités.
  • En 2023, l’ARHEC compte 172 membres, ce qui est tout à fait réjouissant, dont 144 en règle, soit ceux qui ont payé leur cotisation pour 2023.

La répartition des membres se lit comme suit en 2023 :

  • Cadres et professionnels : 37, soit 22 %;
  • Professeurs et chargés d’enseignement : 68, soit 40 %;
  • Bureau-technique : 62, soit 36 %;
  • Métiers : 5, soit 3 %;

Total 172 membres

La reprise des activités normales a enfin permis à notre Association de renouer avec la participation antérieure à la pandémie.

Moreno Dumont, trésorier, a présenté son rapport pour l’année se terminant le 31 octobre 2023. L’ARHEC a obtenu un montant de 2 000 $ de l’École afin de soutenir ses activités. Ce montant est prévu au protocole d’entente signé par l’Association et HEC Montréal. Les cotisations versées par les membres se sont élevées à 2 900 $. Les revenus provenant du dîner-concert se sont chiffrés à 1 610 $. Enfin, les Caisses Desjardins nous ont versé une importante ristourne de 1 $. Le total des revenus s’est donc établi à 6 511 $. Du côté des dépenses, les honoraires de secrétariat ont totalisé 2 500 $. L’Association a déboursé 2 520 $ pour le dîner-concert. Les frais de représentation se sont élevés à 496 $ et les frais de réception à 705 $. Enfin, les frais de déplacement et les autres frais ont totalisé 792 $. Les dépenses totales se sont donc élevées à 7 014 $. Les revenus étant de 6 511 $ et les dépenses de 7 014 $, le déficit de l’année s’est chiffré à 503 $. L’encaisse au début de l’exercice était de 10 617 $; l’encaisse à la fin s’établit à 10 114 $. Le trésorier a enfin remercié Diane Lavoie qui a assuré le suivi des revenus et des dépenses de l’Association.

Le responsable du comité des avantages sociaux, Maurice Lemelin, a rappelé que c’est la Sun Life qui est sortie gagnante du processus à la suite de l’appel d’offres lancé auprès des sociétés d’assurances. L’opération s’est soldée par une réduction des primes et un enrichissement des prestations. Il est à noter que l’assurance-voyage a été renouvelée avec tous ses avantages. Le responsable du comité des avantages sociaux a mentionné que les primes des retraités auraient dû être augmentées cette année, mais que cette hausse a été absorbée par l’École.

En ce qui concerne le régime de retraite de HEC Montréal, le responsable du comité des avantages sociaux a indiqué que le rendement boursier a été de -4 % au cours de la dernière année. En 2021, le rendement du régime avait cependant atteint exceptionnellement 18,9 %. Il a rappelé l’adage « Quand on se regarde, on se désole; quand on se compare, on se console ». En comparaison, le rendement moyen des régimes de retraite des universités canadiennes pour la même période a été de -8,2 %; celui de l’univers des caisses de retraite a été de -9,9 %; celui du RREGOP a été de -7,6 %; celui de la CDPQ a été de -5,6 %; celui des obligations canadiennes a été-11,7; celui du TSX a été de -5,8 %; celui de S & P a été de -18,1 % et celui des actions mondiales (MSCI) a été de -15,6 %. En date du 21 novembre 2023, le rendement de notre régime de retraite est redevenu positif pour atteindre 7 %.

Le taux de solvabilité du régime est de 103 %. Le degré de solvabilité s’est accru en raison de l’augmentation des taux d’intérêt. Le régime est pleinement capitalisé. Il ne devrait pas y avoir d’augmentation des cotisations des employés selon le président du comité de retraite. Le responsable du comité des avantages sociaux, qui est également président du comité de retraite, a souligné que la valeur du régime de retraite de HEC atteint maintenant 541 millions de dollars, alors que si nous avions conservé le RREGOP, cette valeur ne serait que de 381 millions de dollars. Il rappelle que les trois principes majeurs qui guident les responsables du RRHEC sont la stabilité, la sécurité et l’équité intergénérationnelle. Le responsable du comité a enfin remercié Daniel Racette qui a accepté de faire partie de l’exécutif du régime de retraite et Alain Lapointe qui a posé sa candidature pour remplacer Carmine Nappi comme membre non votant.

La présidente a exprimé sa reconnaissance à Maurice Lemelin pour l’excellent travail qu’il effectue à la présidence du comité de retraite.

Le responsable du comité des activités sociales, Pierre Hugron, a rappelé que le dossier très étoffé qu’avait préparé le regretté André Pérès est une source d’inspiration précieuse pour l’organisation des activités sociales de l’Association. La pandémie a mis en lumière l’importance de nous retrouver en personne. Au cours de la dernière année, deux activités sociales ont réuni les membres.

Le dîner-concert du 1er juin au restaurant de l’École internationale d’hôtellerie et de tourisme du Collège Lasalle alliait gastronomie et musique. Cette activité printanière a été la bienvenue à la suite de tous les rendez-vous reportés des derniers mois : elle a réuni 44 convives. D’inspiration péruvienne, le repas de trois services a été agrémenté d’un concert du pianiste virtuose Jean-Philippe Sylvestre. L’ARHEC a offert le vin tandis que Jacques Marchand, président de Lasalle International, commanditait l’accompagnement musical.

Lors des élections aux différents postes du conseil d’administration, les membres suivants ont été réélus à l’unanimité :

  • Présidente : Francine Séguin
  • Vice-président : Alain Lapointe
  • Trésorier : Moreno Dumont
  • Secrétaire : Marie-Éva de Villers
  • Responsable du comité des avantages sociaux : Maurice Lemelin
  • Responsable du comité des activités sociales : Pierre Hugron

Enfin, la présidente et les membres du conseil d’administration ont répondu aux questions des membres. L’ordre du jour étant épuisé, la levée de la séance a lieu à midi.

L’assemblée générale annuelle de 2023 a été suivie d’un excellent buffet froid. Les membres ont assisté ensuite à une conférence à deux volets prononcée tour à tour par Loretta Cianci, architecte et directrice du développement du campus de HEC Montréal, et par Céline Bareil, professeure titulaire au Département de management.


CONFÉRENCE DE LORETTA CIANCI
Architecte et directrice du développement du campus de HEC Montréal

Titre : Présentation de l’édifice Hélène-Desmarais

La construction du nouvel édifice de HEC Montréal au centre-ville était motivée par le fait que l’École était limitée par un important déficit d’espace. En effet, depuis l’inauguration de son deuxième édifice sur le chemin de la Côte‐Sainte‐Catherine en 1996, elle a connu un développement important qui s’est traduit par des hausses significatives de 64 % de ses effectifs étudiants, de 68 % du nombre de ses employés, de 108 % de ses activités de perfectionnement pour cadres et professionnels et de 242 % du nombre de chaires et de centres de recherche.

Pour réaliser pleinement sa mission et être mieux positionnée, l’École a opté pour le quartier des affaires afin de :

  • se rapprocher de sa clientèle (étudiants, employeurs et diplômés);
  • de faciliter l’accessibilité à ses formations diplômantes et qualifiantes en français;
  • de stimuler la collaboration et les échanges en conjuguant le dynamisme des entrepreneurs aux connaissances issues de la recherche universitaire.

De très nombreuses présentations ont été faites auprès de différentes instances, dont le Conseil consultatif d’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie, le Conseil du patrimoine du Québec, le Conseil régional de l’environnement de Montréal, Héritage Montréal, le ministère de la Culture et des Communications, le Quartier de l’innovation, la Table de concertation du Faubourg Saint-Laurent.

L’École désirait concevoir un édifice-phare marquant la présence de HEC Montréal au centre-ville et reflétant le dynamisme et l’envergure internationale de l’institution. À cette fin, la qualité architecturale du bâtiment était essentielle. Elle désirait aussi respecter le caractère historique des constructions environnantes ainsi que la valeur patrimoniale et paysagère du site. Son objectif était de créer un environnement bâti de qualité favorisant les échanges entre individus dans des locaux confortables et lumineux.

Il a été jugé essentiel de consulter largement et d’impliquer toutes les parties prenantes afin d’expérimenter le nouvel environnement et d’ajuster adéquatement le programme des espaces, car cette vaste consultation constituait le gage de l’acceptabilité du projet et de son succès.

La mission des architectes consistait à concevoir un bâtiment de 24 107 mètres carrés bruts (soit près de 260 000 pieds carrés) intégrant de manière efficace et fonctionnelle les diverses composantes du programme : l’amphithéâtre, le centre de conférence et les salles multifonctionnelles, 27 salles d’enseignement à gradins ou flexibles; les pôles de recherche et de transfert, la bibliothèque, les bureaux administratifs partagés et en aire ouverte et les espaces communautaires : la salle d'activités physiques, le salon étudiant, la cafétéria.

L’École a voulu limiter au maximum les impacts sur la canopée. Sur un horizon de 20 ans, aucune perte de canopée ne sera associée au projet étant donné que le plan d’architecture de paysage inclut la plantation de 19 nouveaux arbres, de 423 arbustes et de 2 625 plantes vivaces. En outre, 3 toits verts seront créés.

Plusieurs mesures de développement durable ont été adoptées. La conception du bâtiment vise la certification LEED, niveau Or. Un stationnement asphalté de 125 places a été éliminé et remplacé par un stationnement intérieur de 100 places ouvert aux paroissiens et au public en général. La situation encourage la mobilité durable : supports à vélo intérieurs et extérieurs, deux lignes de métro à proximité et accès piéton pour les travailleurs du centre-ville qui veulent se perfectionner.


CONFÉRENCE DE CÉLINE BAREIL
Professeure titulaire au Département de management, HEC Montréal

La gestion du volet humain du changement liée à cette expansion du campus de l’École

Il était nécessaire de mettre en place une démarche structurée et dynamique qui visait à préparer professeurs, chercheurs, employés et étudiants au changement majeur des habitudes qu’entraînera le déménagement dans le nouvel édifice de HEC Montréal situé au centre-ville. L’objectif était d’amener l’ensemble du personnel concerné à collaborer afin de faciliter la transition en viseur qui était souhaitée.

L’École a opté pour une démocratisation des espaces : toutes les salles, tous les espaces appartiennent à tous. C’est une nouvelle collégialité qui est mise en place. Désormais, il est nécessaire de réserver sa place, son bureau, sa salle de réunion.

Il est également nécessaire de s’adapter aux espaces en aires ouvertes et aires flexibles. Cette nouvelle disposition des lieux de travail comporte des avantages et des inconvénients.

Les avantages des aires ouvertes et des espaces flexibles :

  • Une collaboration facilitée;
  • Une augmentation des interactions sociales;
  • Une autonomie dans le choix des espaces;
  • Une stimulation de l’activité physique et de la mobilité;
  • Une créativité accrue.

Les inconvénients des aires ouvertes et des espaces flexibles :

  • Des pertes de concentration, des distractions;
  • Des difficultés pour accéder aux collègues de l’équipe;
  • Le manque de personnalisation du poste peut entraîner une déshumanisation.

Les nouveaux espaces sont caractérisés par une luminosité naturelle, une excellente qualité de l’air et la présence de toutes les nouvelles technologies qui sont à la disposition de tous. Une halte-garderie a été prévue, une salle de bien-être et d’activités physiques. Il est important de préciser aussi que tous les espaces sont sécurisés par un système de puce.

Afin de mener à bien la gestion du changement à venir, un projet-pilote avec mobilier flexible d’une vingtaine de places a été mis sur pied pour une période de deux à trois mois. Afin de s’approprier les meilleures façons de faire, de déterminer les dispositions préférées, le mobilier préféré, ce laboratoire pratique a été très éclairant. Un grand tableau blanc permettait de noter les avantages et les inconvénients des différentes possibilités. À la fin du projet-pilote, les équipes qui y ont participé ont tellement aimé l’expérience qu’elles ont demandé s’il était possible de la poursuivre.

Les recherches et les expériences effectuées en vue d’assurer une transition en douceur des habitudes de travail ont porté leurs fruits et permis une appropriation réussie des nouveaux lieux d’enseignement et de recherche de HEC Montréal au coeur du quartier des affaires.

 
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