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L’EDI au quotidien : des comportements simples à adopter

« Pour bâtir une communauté ouverte et tolérante qui inclut la diversité sous toutes ses formes! »

Marine Dandois, étudiante

HEC Montréal s’est dotée d’une politique sur l’équité, la diversité et l’inclusion (EDI). Ce geste affirme la volonté sincère de vous offrir un campus accueillant et respectueux de nos différences. À vous d’incarner ces engagements dans vos relations avec les autres. Mais savez-vous comment vous y prendre?

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Agissez pour le changement

L’EDI, c’est l’affaire de toute notre communauté. En classe, à la cafétéria ou à la bibliothèque : où que vous vous trouviez, soyez des témoins actifs et actives, apportez des solutions, générez des idées.

  • Portez attention aux personnes qui vous entourent, mais aussi aux gestes posés et aux paroles échangées.
  • N’hésitez pas à intervenir pour améliorer ces interactions.
  • Au besoin, exprimez votre opinion et vos solutions de façon constructive.
Belgacem Rahmani

« J’ai été témoin de propos racistes dans un de mes cours. C’était une situation difficile, qui concernait l’ensemble du groupe. Je suis allé chercher l’appui des spécialistes de l’EDI à HEC Montréal pour intervenir correctement. Cela a permis une prise de conscience qui a tout changé. »

Belgacem Rahmani, maitre d’enseignement, Département d’affaires internationales
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Montrez votre respect

Sur le campus, vous interagissez avec des personnes de tous âges, genres, origines ou conditions. Attention! Bien des caractéristiques de la diversité sont invisibles. C’est le cas des convictions, de l’appartenance à un groupe social, ou de l’état de santé mentale, entre autres.

Dans chacun de ces échanges, vous devez faire preuve de respect. Cela implique notamment d’aborder les personnes avec égards et de prendre en compte leurs sentiments. Vous pouvez, par exemple :

  • Exprimer votre solidarité avec les membres d’une communauté éprouvée.
  • Vous assurer, lors d’une conversation, de donner la parole à toutes les personnes présentes.
  • Éviter de généraliser en parlant d’un groupe (ex. : Au Québec, les gens sont tous… Je suis allé en vacances en Bolivie, personne n’y est très… Les personnes neuroatypiques sont vraiment…).
Joanne Griffith

« J’agis avec bienveillance et j’accorde à toutes et tous les mêmes égards. Privilégier des relations chaleureuses, voilà une façon concrète de mettre en œuvre ce que suggèrent les politiques et les programmes. »

Joanne Griffith, responsable de l’édition au Centre de cas de HEC Montréal

 

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Faites preuve d’ouverture d’esprit

La composition d’un groupe n’est jamais uniforme. Certaines personnes peuvent avoir des besoins différents des vôtres, en raison, par exemple, de leur état de santé, de leurs pratiques culturelles, de leur situation familiale. Tâchez de porter attention à leurs besoins. Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à amorcer la conversation.

Vous pouvez, entre autres :

  • Lors d’un travail d’équipe, dialoguer et vous mettre d’accord sur les façons de collaborer, pour accommoder les membres : un parent débordé, une proche aidante, une étudiante qui respecte un rite religieux, etc.
  • Accueillir avec bienveillance et sans jugement une personne trans, ou voilée, ou neurodiverse.
  • Éviter d’évaluer des compétences sur la seule apparence physique.
Edwin Villegas

« Je participe à la table étudiante en EDI avec Isabelle Roberge-Maltais. Nous avons la même préoccupation : nous aimerions qu’on fasse plus attention aux besoins des parents qui étudient. Il faut vraiment en tenir compte, par exemple lorsqu’on développe des projets pédagogiques, des activités sociales, des événements rassembleurs. »

Edwin Villegas, étudiant au certificat
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Prenez le temps de réfléchir

Interrogez-vous régulièrement sur vos perceptions, vos idées préconçues. N’hésitez pas à remettre en question les statu quo, les lieux communs, de manière constructive et positive.

Vous pouvez, par exemple :

  • Profiter du fait que vous évoluez dans un contexte universitaire pour vous informer sur les principaux enjeux de l’EDI, tels que les biais inconscients, les microagressions ou la discrimination.
  • Examiner les pratiques en place, les processus, et vous demander s’ils respectent les principes d’équité et d’inclusion.
  • Observer sans vous précipiter les personnes qui vous entourent, tâcher de comprendre leurs attentes et de vous mettre à leur place.
Sonia Sahabun

« Dans mon quotidien, j’adopte sans y penser les attitudes qui favorisent le dialogue, le respect ou l’ouverture à l’autre. Mais tout le monde a des préjugés! Dans mon travail, je dois donc rester vigilante, pour éviter de prendre des décisions teintées par des idées reçues. »

Sonia Sahabun, coordonnatrice – bourses et aide financière aux études à HEC Montréal

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