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Traitement des algues bleu-vert : Justin Leroux fait partie d’un projet de recherche de l’Institut EDDEC basé sur la génomique

19 décembre 2016

Le professeur agrégé Justin LerouxLe professeur agrégé, Justin Leroux, travaille sur un projet de recherche qui vise à identifier des solutions pour gérer les proliférations d’algues bleu-vert, ou cyanobactéries.

Le projet de l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire (EDDEC), réunit des professeurs, des chercheurs et des étudiants de Polytechnique Montréal, de l’Université de Montréal et de HEC Montréal.

L’objectif est d’établir une boîte d’outils fondés sur la génomique afin de déterminer les risques de toxicité qui sont attribuables à la présence de cyanobactéries dans les plans d’eau. Ces outils seront utilisés par les municipalités et les responsables de la qualité de l’eau pour établir des stratégies de prévention d’épisodes de prolifération des cyanobactéries, procéder au traitement de l’eau et éliminer de façon sécuritaire les boues d’algues bleu-vert.

L’apport de Justin Leroux consistera à étudier la viabilité économique et sociale d’implanter les différentes technologies que les microbiologistes de l’équipe auront développées pour anticiper ou prévenir la manifestation d’épisodes de floraison de cyanobactéries.

« Les lacs et cours d’eau du Québec et du Canada sont de plus en plus fréquemment sujets à de tels épisodes. Nous voulons proposer des stratégies préventives à long terme, rentables économiquement et socialement, afin d’assurer la protection des étendues d’eau, explique Justin Leroux. Ce projet sera également l’occasion d’impliquer des étudiants et étudiantes d’HEC Montréal. »

À travers l’analyse de travaux au niveau local, national et international, le projet vise également à créer des liens entre chercheurs, acteurs gouvernementaux, législateurs, représentants des municipalités, groupes environnementaux, agriculteurs, entreprises et citoyens.

Génome Canada et Génome Québec ont octroyé au projet un financement de 12,3 M$ sur quatre ans.