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Célébrer l’échec pour mieux innover

6 mars 2017

Francis Gosselin

Francis Gosselin (B.A.A. 2005 et M. Sc. 2008)

Président, FG8, et directeur, SAGE Consulting

Célébrer l’échec pour mieux innover

Président de FG8, directeur de SAGE Consulting, membre du conseil d’administration de MUTEK, lauréat 2014 d’un prix Relève d’excellence HEC Montréal, écrivain, blogueur, conférencier et ambassadeur de C2 Montréal, docteur en sciences économiques de l’Université de Strasbourg, maître en affaires internationales à HEC Montréal : avec tous ces titres, tout porte à croire que l’échec et Francis Gosselin sont fort éloignés l’un de l’autre.

Pourtant, le diplômé de HEC Montréal célèbre l’échec dans tous les domaines. C’était d’ailleurs le sujet de sa conférence lors du Rendez-vous annuel des diplômés 2016 de l’École. Selon lui, si les choses se passaient toujours telles que planifiées, la vie serait beaucoup moins amusante, colorée et créative. L’échec favorise l’apprentissage organisationnel et individuel, la prise de risques et l’innovation.

Nécessaire en science par exemple et pièce maîtresse de l’apprentissage dans les organisations, l’échec est aussi un élément clé de nos démocraties : pour chaque candidat qui gagne, plusieurs ne sont pas élus. Mais si celui-ci ne réussissait pas à remporter le siège, tout le concept de démocratie s'effondrerait et retournerait aux systèmes d’un passé lointain, dans lequel règne la planification des infrastructures de commandement et de contrôle, la négligence des droits de l'homme et le déplacement des populations.

« Pour chaque nouvelle idée créative, pour chaque innovation, une autre doit mourir, soulignait-il lors de sa conférence. Dans cette perspective, notre espoir romantique de préservation totale est en contradiction avec notre désir de produire de meilleures formes d’art, de connaissances et de produits. Les sociétés doivent mourir, pour être remplacées par d’autres. Quand elles ne le font pas, elles finissent par former des monopoles. Elles exploitent leurs positions, deviennent paresseuses, confortables et inefficaces. En fin de compte, elles créent les conditions de leur propre décès. »

C’est pourquoi les projets pullulent dans la tête de Francis Gosselin. Il n’a pas peur de l’échec, il le cultive au contraire, pour innover toujours plus. C’est ce qui l’a poussé à fonder FG8 en octobre 2015, une entreprise de service-conseil en management, qui emploie près de 10 professionnels passionnés et novateurs.

En plus de conseils et de stratégies, son équipe offre des services de gestion de projets, des projets de recherche complexes en économie, des ateliers interactifs, des conférences et des formations qui proposent des outils et des pistes d’action pour le changement. L’entreprise fondée par le diplômé de HEC Montréal œuvre même à l’international. Il est clair qu’on n’a pas fini d’entendre parler du jeune entrepreneur, qui a assurément déjà plusieurs autres projets d’envergure en tête.

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