La RICG publie des cas pédagogiques d’envergure internationale, réels ou inspirés de situations réelles, tous accompagnés de notes pédagogiques étayées. Les cas sont relatifs à tous les domaines de la gestion, incluant, par exemple, la stratégie, la finance, le marketing, le management général, le leadership, la comptabilité, la responsabilité sociale, la gestion des opérations, l’éthique des affaires, les technologies de l’information, la gestion des ressources humaines, la gouvernance, les affaires internationales, le comportement organisationnel, l’entrepreneurship, etc. Les cas peuvent porter sur des entreprises ou des problématiques de gestion relatives à tous les secteurs d’activités et tous les types d’entreprise, incluant, par exemple, les entreprises à but non lucratif, les PME et les TPE, des entreprises du milieu des arts, et ainsi de suite. Les cas peuvent être de facture traditionnelle ou multimédia.
Un cas pédagogique est la description contextualisée d’une situation réelle complexe qui vise à susciter la réflexion et la discussion auprès d’étudiants ou d’apprenants, dans le but de provoquer des apprentissages précis en lien avec le développement du « jugement ».
Un cas pédagogique se distingue notamment d’un cas de recherche, conçu pour la recherche qualitative. Bien qu’il y ait de grandes similitudes dans le mode de production des deux types de cas (collecte de données), il y a une différence majeure dans le « produit fini ». L’objectif d’un cas pédagogique est de susciter des apprentissages chez les étudiants/apprenants. L’objectif d’un cas de recherche est de décrire et d’éclairer un « objet » de recherche à la lumière d’un ancrage conceptuel et théorique particulier qui est inscrit dans le cas lui-même. Les données qualitatives collectées pour un projet de recherche, et éventuellement mises sous la forme d’un « cas » de recherche, peuvent très bien donner lieu à la production d’un autre cas, pédagogique celui-ci. Il s’agit néanmoins d’un projet bien distinct de la production du cas de recherche.
Un cas pédagogique se distingue également d’un exercice ou d’une illustration. Alors qu’il y a généralement une seule réponse possible à un exercice, même compliqué, il y a toujours plusieurs façons d’aborder un cas, plusieurs réponses ou solutions possibles et légitimes aux problématiques exposées. Alors qu’une illustration vise à faire comprendre à l’étudiant un concept, une notion ou une théorie générale, un cas est toujours plus complexe et plus « grand » que le concept, la notion ou la théorie qui permet éventuellement de l’éclairer. Alors que les objectifs pédagogiques d’un exercice ou d’une illustration sont généralement du ressort de la compréhension et de l’application, les objectifs pédagogiques d’un cas visent les niveaux supérieurs de l’analyse, de l’évaluation, de la prise de décision, de la critique et du jugement.
Un cas est, par définition, ancré dans un contexte particulier et donc « local ». Cependant, certains cas ont une « envergure internationale » que d’autres non pas. L’envergure internationale peut reposer sur l’une ou l’autre de ces dimensions :
Tout en accueillant évidemment les cas qui correspondent à la condition no 1 (entreprises internationales, problématiques génériques), la RICG entend faire une large place à ceux qui correspondent au second cas de figure (entreprises locales, problématiques génériques).
La Revue privilégie des cas réels, portant sur des organisations, des personnes ou des situations qui existent ou ont existé réellement. À cet égard, on distingue quatre types de cas :
Tout en privilégiant les types de cas 2 et 3, la Revue reconnaît que, pour rendre compte de certaines réalités d’affaires ou managériales, les 1er et 4e types peuvent être extrêmement précieux et, parfois, les seules options possibles. C’est particulièrement vrai pour des problématiques ou des situations qui exposent les côtés sombres, moins reluisants, de la gestion et du monde des affaires, et pour lesquels les entreprises refusent généralement de livrer des données de première main, ou d’être associées à un cas, même « pédagogique ».
Quel que soit le type de cas privilégié, les règles qui encadrent la collecte et l’utilisation des données dans le cadre de la production d’un cas pédagogique sont les mêmes que celles qui encadrent la collecte de données de recherche (cf. Comité d'éthique de la recherche de HEC Montréal). La Revue s’assure par ailleurs que les cas soumis et publiés ne contiennent rien d’infamant et qu’ils ne contreviennent pas aux règles de la déontologie universitaire.
Les cas publiés dans la Revue sont tous accompagnés de notes pédagogiques étayées. Ces notes précisent les objectifs pédagogiques visés, le type de programme et de cours dans lesquels le cas peut être utilisé de façon optimale, la stratégie d’animation préconisée par les auteurs, ainsi que le type d’analyse auquel le cas se prête en lien avec les objectifs pédagogiques.
Les notes pédagogiques s’adressent aux enseignants qui voudraient utiliser le cas dans leur propre contexte d’enseignement ou de formation. À ce titre, et en tant que « mode d’emploi » du cas, l’accès à ces notes est strictement contrôlé, et réservé aux abonnés du Centre de cas qui ont fait la preuve de leur statut de professeur permanent dans une institution universitaire.