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L’Association des femmes en finance du Québec remet un Prix Relève à Camille Caron

25 mars 2020

Enfant, Camille Caron détestait les mathématiques et ne s’imaginait jamais choisir une carrière en finance. Pourtant, l’étudiante au baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) avec spécialisation en finance incarne aujourd’hui un bel exemple de réussite dans ce domaine. L’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ) lui a récemment décerné l’un de ses quatre Prix Relève pour l’année 2020.

Camille Caron sera honorée par l’AFFQ lors du prochain Gala Les Talentueuses. Trois autres étudiantes de l’Université Laval recevront le même trophée dans sa catégorie : Valérie Faucher, Alexandra Jeffrey et Adeline Teka Zatse.

En guise de prix, les lauréates se font offrir un stage dans une institution financière. Camille pourra se joindre à l’équipe de Desjardins, dans des fonctions et à un moment restant encore à déterminer.

La jeune femme vise un travail en placement privé, son domaine de prédilection et celui dans lequel elle espère faire carrière. Elle a eu le coup de foudre pour cette spécialité et pour le travail d’analyste financière à l’occasion d’un stage à l’été 2019, à la Caisse de dépôt et placement du Québec. C’était son deuxième stage dans cette institution financière.

Dépasser ses limites

Ses excellents résultats scolaires, les bourses d’études qu’elle a reçues, Camille les doit en grande partie à sa détermination.

Tout au long de son cheminement, elle a pu compter sur un accompagnement adéquat de son entourage familial et scolaire, mais aussi sur un trait fort de sa personnalité : une capacité à foncer sans trop se préoccuper de ses limites. En plus de ses études, Camille participe à la gestion du Fonds de placement étudiant HEC Montréal. Elle y occupe maintenant le poste de cheffe du secteur conjoncture. Elle précise que lorsqu’elle y a été recrutée, à son arrivée au B.A.A., elle ne disposait d’aucune expérience.

« On a tendance à sous-estimer nos capacités, mais il faut aller rencontrer les gens et ne pas avoir peur de postuler pour un stage ou un poste. On pense parfois qu’on ne pourrait pas l’avoir, mais on ne peut pas le savoir tant qu’on ne l’a pas fait. Et même si tu ne l’obtiens pas, la démarche devient une expérience », conseille-t-elle aux étudiantes ou étudiants qui voudraient suivre sa trace.

Outillée pour poursuivre ses études

Elle souligne aussi la qualité du soutien qu’elle a reçu à HEC Montréal pour surmonter ses défis. Le programme pour étudiants en situation de handicap lui a permis d’avoir accès aux outils et aux conditions de travail dont elle a besoin pour livrer le meilleur d’elle-même.

Le parcours scolaire de Camille Caron à HEC Montréal prend fin ce printemps, mais elle poursuivra ses études à l’Université de Sherbrooke dès l’automne prochain. Elle y entreprendra une maîtrise en administration, concentration finance.

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