Les origines
L’idée de l’école d’été a germé en 2008, dans l’esprit de deux professeurs de HEC Montréal : Patrick Cohendet et Laurent Simon. « Il y a eu un séminaire de deux jours durant lequel on a comparé les villes de Montréal et Barcelone sur le plan de la créativité. C’est de là qu’est venue l’idée d’approfondir ce sujet et d’en faire quelque chose de plus soutenu », raconte Marie Lucy Stojak, la directrice exécutive de Mosaic.
C’était un projet d’avant-garde, ajoute madame Stojak : « Il y a 10 ans, on ne parlait pas d’écosystèmes d’innovation. L’École a apporté une nouvelle façon de travailler pour stimuler l’innovation par ce mélange entre professionnels et universitaires, et aussi le fait de pouvoir jeter sur l’innovation un regard plus frais et intergénérationnel. »
Les retombées
Selon Marie Lucy Stojak, l’École d’été permet de faire naître de nouveaux projets de recherche, en plus de participer grandement au rayonnement de HEC Montréal à l’échelle internationale. « L’École d’été et Mosaic font de HEC Montréal un leader dans le management de l’innovation et de la créativité », dit-elle.
Dans les 10 dernières années, d’autres programmes intensifs en créativité se sont développés ailleurs dans le monde, dans les traces de l’école d’été. C’est le cas de l’école d’automne de Strasbourg, celle d’hiver à Grenoble et celle du printemps, à Lille. Une école est également prévue à Tokyo, en mars 2019.
L’École d’été de Montréal et Barcelone sera de retour en 2019 pour une onzième édition, du 27 juin au 12 juillet.
-30-