Le projet de recherche en énergie renouvelable avec MIT et Ouranos prévoit l’analyse de l’impact économique d’une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les marchés du Québec et de la Nouvelle-Angleterre.
Les recherches viseraient notamment à créer une modélisation simulant, à l’échelle horaire, les décisions de transmission en électricité dans les régions ciblées. Les données permettraient alors de prendre de meilleures décisions pour optimiser la production et la transmission d’électricité.
« L’objectif est de pouvoir mieux intégrer les énergies renouvelables, dit le professeur titulaire, Pierre-Olivier Pineau (sciences de la décision). L’énergie éolienne, notamment, est produite de façon intermittente. En Nouvelle-Angleterre, cette source d’énergie est jumelée à des centrales électriques au gaz naturel, alors qu’on pourrait utiliser l’hydroélectricité en complémentarité avec l’éolien. »
« Ce partenariat nous permettra également de mieux comprendre les conséquences économiques d’une plus forte intégration des marchés, explique le professeur adjoint Justin Caron (économie appliquée). Celle-ci aura des coûts et des bénéfices pour les ménages et l’industrie tant au Québec qu’en Nouvelle-Angleterre, et il est important de pouvoir les anticiper. »
Le projet a d’ailleurs reçu le soutien d’Hydro-Québec avec une contribution financière de 100 000$. « Hydro-Québec est heureuse de participer au développement d’un modèle intégré en matière de politique énergétique qui aidera à informer les décideurs de part et d’autre de la frontière », dit le président-directeur général d’Hydro Québec, Éric Martel.
L’entente a été signée à Boston, en présence du premier ministre Philippe Couillard.
(De gauche à droite) Le professeur titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l'énergie à HEC Montréal, Pierre-Olivier Pineau, la vice-présidente à la recherche de MIT, Maria Zuber, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et le directeur général d’Ouranos, Alain Bourque. Photo: Patrick Lachance MCE