16 novembre 2023
Dans la famille d’Alain C. Boyer (HEC Montréal 1986), on ne dénombre rien de moins que 7 personnes diplômées de l’École, toutes avec le titre de CPA! HEC Montréal est devenue une véritable tradition et prend une place prépondérante dans le parcours de l’ensemble de ses membres. Pour M. Boyer, redonner à son alma mater va donc de soi, et il est important d’en parler le plus possible, surtout en ce Mois de la philanthropie.
Pendant ses études à HEC Montréal, Alain s’engageait déjà, notamment au sein du Club de comptabilité qu’il a contribué à structurer. On lui attribue même le titre de cofondateur de la Clinique d’impôts, qui en sera en 2024 à sa 38e édition. Il accepte une charge de cours dès la fin de son baccalauréat, HEC Montréal devenant son 1er employeur. La suite de sa carrière en finance et en comptabilité sera fructueuse, évoluant dans les secteurs de la construction, pharmaceutique, éolien, et ce, toujours animé par une passion pour l’immobilier. Il fonde la compagnie FinNature conseils inc. en 2015 et s’aventure 2 ans plus tard dans l’accompagnement de start‑ups.
Il souligne d’ailleurs que l’École a nourri son côté entrepreneurial : « HEC Montréal m’a donné le goût d’oser. Elle est venue allumer une confiance en moi qui ne s’est jamais éteinte. En y étudiant, je me disais : tu es dans une des meilleures écoles de gestion au monde, tu performes bien, donc tu peux aller loin. »
C’est aussi ce qu’il veut léguer comme valeur à sa famille : « Ayez confiance en vous! Avec un tel diplôme, vous êtes en mesure de réussir votre vie et d’avoir une incidence sur la communauté en même temps. »
HEC Montréal un jour, HEC Montréal toujours! L’entrée officielle de l’École dans la famille d’Alain C. Boyer a d’abord été marquée par la rencontre de Manon, en 1986, pendant une séance de travaux pratiques : « Elle m’a frappé dans l’œil, puis j’ai fait les 1res approches. Dans ce temps-là, c’était plus du ressort des garçons, ç’a bien changé haha! »
Toujours ensemble après tant d’années, ils ont eu 2 filles, Audrey et Camille, qui ont répété l’histoire en étudiant à HEC Montréal et en y faisant la connaissance, à leur tour, de leurs futurs conjoints, Simon et Éric.
Alain et sa famille accordent une énorme importance à la philanthropie. Donateur de l’École, notamment, il a commencé par faire graver quelques dalles à l’édifice Côte-Sainte-Catherine, puis a récemment signé un siège du nouvel amphithéâtre au centre-ville. Mais il ne compte pas s’arrêter là : « Il y a beaucoup à faire en philanthropie au Québec. C’est pour ça que j’ai décidé de m’impliquer. Je veux en faire plus, par exemple en attribuant le nom de mes filles à une salle. Ceci démontre que je crois en cet établissement et que je m’y associe. »
Redonner à l’École, qu’il considère comme la base de ce qu’il est devenu professionnellement, est naturel pour lui, et il estime que cela devrait se refléter sur toutes les personnes diplômées ayant réussi leur carrière :
« Notre taux de diplomation au Québec est encore très bas. C’est le moment ou jamais d’investir dans l’éducation. Mes parents avaient un budget très limité, puis on parlait de frais de scolarité de seulement 1500 $/trimestre. C’est ce qui m’a permis d’aller à HEC Montréal. Pourrait-on davantage parrainer des jeunes qui n’ont pas les capacités financières pour des études supérieures, mais possèdent les aptitudes, le talent et, surtout, représentent notre avenir? »
M. Boyer chérit l’idée de voir un jour sa petite-fille Eva étudier dans une salle qui porterait le nom d’un parent : « Personnellement, cela m’aurait tellement impressionné de vivre cela! Je veux continuer à paver la voie sur le plan de l’éducation supérieure pour les prochaines générations de Boyer. Pour mon côté philanthrope, j’aimerais que mon filleul Jonathan, également diplômé de l’École, prenne le flambeau. Ma sœur – la mère de Jonathan – le décrit comme ma copie conforme! C’est d’autant plus vrai qu’il reconnaît avoir suivi mes traces en décidant de faire ses études à HEC Montréal et de devenir CPA. Aujourd’hui, je lui lance le défi de nourrir et de perpétuer l’œuvre philanthropique des Boyer! »
