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Morgane De Bellefeuille et Justin Maheu : la force d’un comité

Morgane De Bellefeuille (HEC Montréal 2016) et Justin Maheu (HEC Montréal 2012), coprésidents du comité Gestion et culture de l’Association des diplômés de HEC Montréal, sont des passionnés qui ne tarissent pas d’éloges l’un envers l’autre. Et pour cause.

En plus d’être chargée de cours en philanthropie et management d’entreprises culturelles à l’École, Morgane est, depuis plus d’un an, directrice aux services et conseillère à la gestion de la Machinerie des arts, un organisme consacré à la gestion des arts de la scène et pratiques hybrides.

Tout autant rigoureuse qu’enthousiaste, elle est également présidente du conseil d’administration du Théâtre La Bête Humaine et a été mentore pour le programme artvest, qui soutient le développement du secteur culturel canadien. Elle a aussi, notamment, travaillé en tant que directrice de l’administration et du développement à SBC galerie d’art contemporain, et comme gestionnaire en marketing et commercialisation à La Guilde.
 
Justin cumule pour sa part plus de 10 années d’expérience comme gestionnaire dans le secteur des industries créatives. Tour à tour directeur général de l’Orchestre de la Francophonie, coordonnateur logistique au Partenariat du Quartier des spectacles et directeur de L’Artothèque, il a su déployer son approche pluridisciplinaire de la gestion pour relever les défis de ces organisations.

Intéressé par le développement des individus et des organisations, il accompagne des gestionnaires culturels – notamment sur des questions de gouvernance, de stratégie et de leadership – à titre de mentor pour la Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux – HEC Montréal.

Jusqu’à tout récemment coordonnateur du programme Développement de carrière aux Offices jeunesse internationaux du Québec, il joindra sous peu Raymond Chabot Grant Thornton comme conseiller principal dans le Service du conseil en management, secteur Tourisme, loisirs et culture.

Pourquoi est-ce important pour vous de vous engager dans ce comité de l’Association des diplômés?

Morgane : Dans le milieu des arts, on est souvent un peu seuls dans nos organisations. Ce comité offre aux gestionnaires culturels du Québec des occasions de formation continue et de réseautage. Il nous permet de garder contact avec cette communauté, de rester à l’affût des innovations et des pratiques dans le domaine.

Justin : Non seulement on est isolés dans nos organisations, mais aussi dans nos disciplines. Dans nos activités, on essaie de trouver des thématiques pour faire participer des gens de tous les milieux artistiques, car il y a des réalités qui sont partagées, peu importe la discipline. On veut également faire rayonner le diplôme d’études supérieures spécialisées (D.E.S.S.) en gestion – organismes culturels (auquel se sont ajoutés le microprogramme et la maîtrise), qui a servi à professionnaliser la gestion culturelle.

Quels sont les avantages de cet engagement dans votre parcours?

Morgane : L’un des plus grands avantages, c’est de pouvoir continuer à apprendre grâce à ce réseau, à réfléchir sur de bonnes pratiques. Ça nous garde à l’affût.

Justin : Professionnellement, ça m’offre la possibilité de développer un réseau de gens qui sont bien établis dans le milieu, parce qu’ils reconnaissent la qualité de l’École et de ses programmes en gestion d’organismes culturels.

Comment vous êtes-vous adaptés face à la pandémie dans le cadre des activités de votre comité?

Morgane : On a fait comme tout le monde en organisant un événement en ligne… qui a attiré 130 participants! On a ainsi pu aller chercher des gens en région qui normalement ne peuvent venir en personne.

Justin : En temps de pandémie, on a aussi surtout eu des rencontres pour échanger sur ce qu’on vivait, parce que c’était très difficile pour plusieurs. Et notre événement dont la thématique était « Culture organisationnelle : doit-on absolument innover en art et culture? » a en effet eu beaucoup de succès.

Que diriez-vous pour motiver d’autres diplômés à s’engager dans l’Association? 

Morgane : Il faut le faire avant tout par passion, car vous croyez en la mission du comité, et non seulement parce que c’est bon dans un CV. La grande motivation, c’est qu’on apprend tout le temps!

Justin : Ça permet de faire partie d’une communauté, puis de redonner à cette dernière. En plus d’être bien encadrés par l’équipe de l’Association, on rencontre des gens formidables, dans notre comité et nos événements, mais aussi des membres des autres comités de l’École. 

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