Sébastien Arcand, cotitulaire d’une chaire de recherche au Québec

Le 13 mai dernier, Sébastien Arcand, professeur et directeur du Département de management à HEC Montréal et Richard Marcoux, professeur de sociologie à l’Université Laval, ont été officiellement sélectionnés pour codiriger une nouvelle chaire, la Chaire de recherche sur la situation démolinguistique et les politiques linguistiques au Québec.

Cette nomination s’inscrit dans le cadre de la création de trois chaires de recherche sur le Québec, dotées d’un financement total de 5 607 401 $, pour les cinq prochaines années.

Les fonds alloués seront consacrés à des recherches sur les spécificités du Québec, axées sur des thèmes stratégiques où la place de la langue française suscite des questions de recherche et nécessite la mise en œuvre d’interventions publiques.

Les deux professeurs chapeauteront ainsi une équipe d’une douzaine de chercheurs et chercheuses et d’une quinzaine de collaborateurs et collaboratrices émanant d’universités et de disciplines différentes.

Leurs travaux viseront à mieux comprendre les enjeux de l’immigration et leurs influences sur les dynamiques démolinguistiques au Québec et à guider les politiques publiques.

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Pour ce faire, la chaire se penchera sur 4 différents pôles thématiques, chacun étant examiné à travers trois notions (espaces-groupes-pratiques/valorisation) :

1. Contextes éducatifs, jeunes et leur rapport à la langue française à travers le temps
2. Langues et milieux de travail
3. Espaces privés, espaces publics et trajectoires linguistiques
4. Régionalisation, francisation et enjeux linguistiques

Un mandat 2024-2029 riche et prometteur

Voici quelques-unes des aspirations et des activités prévues par la Chaire pour les cinq prochaines années :

• Créer un « écosystème de données démolinguistiques » en recensant les diverses sources de données quantitatives et qualitatives existantes sur les langues au Québec et favoriser l’accès à ces informations.
• Renforcer l’expertise en matière de traitement, d’analyse et d’interprétation des données dans les milieux universitaires et chez les responsables des politiques publiques.
• Proposer un cadre d’analyse offrant des stratégies en matière d’interprétation des statistiques et des enquêtes linguistiques au Québec, en les situant dans une perspective historique et internationale.
• Planifier différentes activités telles que la formation continue, l’enseignement universitaire, les programmes de bourses, l’animation scientifique, etc.

Le gouvernement du Québec a accordé une subvention de 1,8 M$ à la Chaire de recherche sur la situation démolinguistique et les politiques linguistiques au Québec pour soutenir la réalisation de son mandat.

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Sébastien Arcand

Richard Marcoux