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Un encouragement pour deux étudiantes talentueuses qui ont choisi la finance

Prix Relève de l’AFFQ

14 mai 2019

Lamiae Senhaji et Juliette Durand.

Elles sont performantes, fonceuses et ambitieuses… et cela porte fruit ! Juliette Durand et Lamiae Senhaji, étudiantes à HEC Montréal dans des spécialisations en finance, se sont démarquées lors du 14e Gala Les Talentueuses le 18 avril dernier. Elles ont remporté chacune l’un des quatre prix Relève remis cette année par l’Association des femmes en finance du Québec (AFFQ).

Le Gala vise entre autres à rappeler l’apport des femmes dans un milieu encore majoritairement masculin. C’est l’occasion de remettre, en plus des prix relève, plusieurs prix à des femmes d’affaires québécoises. Soulignons qu’en plus des lauréates de l’École, les étudiantes Maude Archambault de l’Université Bishop’s et Mélanie Michaud de l’Université Laval ont aussi été récompensées.

Les prix Relève sont attribués après l’analyse du dossier des candidates, elles-mêmes présélectionnées par leur établissement d’enseignement. Ils indiquent l’excellence de leurs résultats scolaires, de leurs réalisations, ainsi que leur aptitude au leadership. Les prix consistent en un stage en milieu de travail dans une institution financière québécoise.

Juliette s’emploiera à la gestion de trésorerie chez Desjardins pour une période de 3 mois. Lamiae se joindra quant à elle dès septembre à l’équipe d’analyse transactionnelle de la Caisse de dépôt et placement du Québec pour un stage de 4 mois.

Discipline musicale et amour des chiffres

Finissante au baccalauréat en administration des affaires (B.A.A.) de la cohorte du printemps 2019, Juliette s’est démarquée par ses résultats scolaires bien au-dessus de la moyenne. Elle a également obtenu trois bourses durant son B.A.A. De plus, derrière l’étudiante spécialisée en finance et marketing se cache une violoniste qui continue de prendre des cours et de s'exercer à son instrument de musique jusqu’à deux heures par jour, en plus de participer à plusieurs orchestres de jeunes.

« Au début, j’ai voulu faire un B.A.A. pour pouvoir travailler en administration dans le milieu culturel. J’ai toujours aimé les mathématiques et mon premier cours de finance à HEC m’a convaincu de choisir cette spécialisation », explique-t-elle.

Elle se dit très motivée par son stage qui lui permettra de mettre en application plusieurs des connaissances acquises lors de sa formation.

Son but ultime demeure de pouvoir un jour jumeler sa passion pour la finance à celle de la musique. « J’aimerais être directrice des finances ou directrice générale d’un grand orchestre comme l’Orchestre Symphonique de Montréal », déclare-t-elle.

Sortir de sa zone de confort

Lamiae termine cette année une maîtrise en gestion (M. Sc.) – finance. Elle identifie un moment décisif dans son parcours étudiant : lors d’une activité de jumelage entre des étudiantes et des professionnelles de la finance, elle a fait la rencontre d’Angela D’Angelo, vice-présidente à la Financière Banque Nationale. Celle-ci est devenue sa mentore et lui a éventuellement offert un stage en gestion de patrimoine.

La solidarité et le soutien d’une autre femme plus expérimentée dans ce milieu lui ont été salutaires : « Ma mentore m’a poussée à réseauter, à sortir de ma zone de confort. (…) Je me sentais vraiment différente après le stage. J'étais prête à relever de nouveaux défis avec plus de confiance », raconte Lamiae.

Résultat : elle est entrée à la maîtrise avec l’intention de s’impliquer davantage en dehors des cours, tout en continuant à travailler à temps partiel. Elle a rejoint des associations étudiantes et participé à des concours étudiants internationaux. Cela n’a pas empêché ses notes d’atteindre des sommets ! Elle a même décroché quatre bourses totalisant 31 000 dollars.