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Daniel Cimon : réaliser son rêve international

Daniel Cimon (HEC Montréal 2002) a toujours eu pour objectif de poursuivre une carrière à l’international. En 2018, son projet de vie s’est concrétisé, et c’est la Suisse qu’il a choisie. Maintenant président-directeur général de XPND Medical SA, une société de services-conseils pour les entreprises dans les domaines de la santé et des sciences de la vie, ce leader et joueur d’équipe n’a par contre jamais brisé les liens avec son alma mater, bien au contraire.     

D’ailleurs, son 1er réflexe en arrivant dans son nouveau pays d’adoption a été de communiquer avec le Bureau international – Europe (BIE) de HEC Montréal pour voir comment il pouvait s’impliquer.

Fort de près de  20 ans d’expérience dans diverses industries – dont comme président fondateur de Cimon, gestion de projets – et muni également d’une maîtrise en ingénierie de Polytechnique Montréal, il a dû rebâtir son réseau à son arrivée sur le sol européen, tout en s’assurant d’entretenir celui du Québec.

Dans le cadre du 20e anniversaire de la présence de HEC Montréal en Europe, le cofondateur du Club des 100, membre de la Société Héritage, lauréat du prix Relève d’excellence 2014 (catégorie Jeune philanthrope) et président de l’Association des diplômées et diplômés en Europe (HEC Montréal Europe Alumni) nous exprime entre autres pourquoi il est si important pour lui de s’engager pour l’École, qu’il définit sans conteste comme un établissement ouvert sur le monde.

QUELLE A ÉTÉ L’INCIDENCE DE HEC MONTRÉAL SUR VOTRE VIE PROFESSIONNELLE ET PERSONNELLE?

L’incidence a été majeure pour moi. Tout d’abord, je m’y suis fait de très bons amis que je côtoie toujours. Ensuite, j’ai obtenu mon diplôme d’une école qui tire son épingle du jeu sur le plan international; je m’en rends d’ailleurs compte souvent quand je discute avec des gens en Suisse. J’ai aussi eu la chance d’être chargé de cours au certificat et de cofonder le Club des 100, où j’ai intégré un réseau de diplômées et diplômés dynamiques, avec une portée mondiale.  

POUVEZ-VOUS NOUS PARLER UN PEU PLUS DE VOS IMPLICATIONS ENVERS VOTRE ALMA MATER?

J’ai toujours été lié à HEC Montréal, de ma jeune enfance à maintenant. Ma mère y a terminé sa carrière en tant qu’adjointe principale au Département d’affaires internationales après plus de 25 ans au sein de l’École, ma femme y a effectué sa maîtrise et mon frère, son doctorat.

Le président d’une compagnie pour laquelle je travaillais en 2013 était membre du Conseil des Gouverneurs de l’École. Animé par les mêmes convictions que lui envers l’éducation supérieure en gestion et désireux de faire la différence pour l’École qui m’avait tant apporté, j’ai voulu créer un groupe pour les jeunes philanthropes comme moi. Ensemble, on a fondé le Club des 100. Aujourd’hui, je suis content de voir que d’autres jeunes ont pris la balle, si bien que le club vient d’atteindre son objectif initial qui était de mobiliser au moins 100 membres!

J’ai une forte motivation à garder un lien avec mon alma mater. C’est important pour moi d’assurer à HEC Montréal, aux étudiantes et étudiants actuels et futurs – et peut-être un jour à mes enfants – une fondation en bonne santé financière lui permettant de soutenir l’École dans ses projets, dans son rayonnement local et international. Souvent, les diplômées et diplômés de HEC Montréal qui déménagent en Suisse communiquent même avec moi avant de s’y installer afin que je leur parle de mon expérience.

QUELS ONT ÉTÉ VOS PLUS GRANDS DÉFIS EN DÉMÉNAGEANT EN SUISSE?

Le 1er défi dans le fait de poursuivre une carrière à l’international, c’est ta famille : l’intégration scolaire de tes enfants, l’épanouissement de ta femme qui décide de te suivre, etc. Le 2e défi auquel j’ai fait face, c’est le réseau d’affaires limité. C’est aussi pourquoi il m’est naturel de m’impliquer aujourd’hui auprès de l’École en Europe et de contribuer à faire vivre ce puissant réseau. Ce fut notamment le cas en 2020, en pleine pandémie, lorsque j’ai agi comme ambassadeur lors des retrouvailles de l’École, en Suisse.

J’avais sous-estimé le temps et l’effort que cela prendrait pour rebâtir mon réseau, et ce, dans toutes les sphères. C’est là que le BIE et son réseau de diplômées et diplômés ont agi en tant qu’accélérateurs pour moi.


DIRIEZ-VOUS QUE HEC MONTRÉAL EST UNE ÉCOLE OUVERTE SUR LE MONDE?

Tout à fait! Lors de mes études, j’ai été automatiquement mis en relation avec le monde, grâce au corps professoral et à mes collègues de classe venant de différents pays. Tous ces gens font rayonner l’École dans leur contrée respective. Sans compter le fait que HEC Montréal a obtenu 5 palmes d’excellence au palmarès international des meilleures écoles de gestion de l’organisme Eduniversal, ce qui la place parmi les 100 établissements ayant la plus forte influence dans le monde (source).

QUELLE EST VOTRE VISION D’AVENIR SUR LE MONDE DU TRAVAIL, PLUS PARTICULIÈREMENT À L’INTERNATIONAL?

Le monde du travail devient de plus en plus complexe, et la numérisation des entreprises permet maintenant aux gens de travailler virtuellement et de résider n’importe où dans le monde. Il y a évidemment beaucoup d’avantages à cela.

L’avantage le plus important selon moi est d’avoir accès à un plus grand bassin de collaboratrices et de collaborateurs compétents, indépendamment de leur lieu de résidence, sans toutefois négliger, bien sûr, la complexité supplémentaire que cela apporte dans la gestion des ressources humaines.

QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX ÉTUDIANTES ET ÉTUDIANTS QUI SOUHAITENT AVOIR UNE CARRIÈRE À L’INTERNATIONAL? 

Je leur dirais que le plus tôt sera le mieux, car moins de choses sont alors à prendre en considération (famille, école, fiscalité, etc.). On pense que c’est facile, mais il faut planifier cela. Et si jamais vous travaillez pour une entreprise multinationale, communiquez régulièrement votre intérêt d’aller à l’international pour que la direction puisse cibler des occasions potentielles pour vous. Et, surtout, faites preuve de patience!

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