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Le parcours AGIR : pour performer dans l’action

AGIR, c'est une pédagogie différente et novatrice, ancrée dans l'Action, Globale, Interactive et Responsabilisante

 

Meriem Mehri, étudiante au baccalauréat,
parcours AGIR

Votre objectif est d’intégrer HEC Montréal et son réputé baccalauréat en administration des affaires (B.A.A) sous peu. Excellent! Mais si souhaitez vivre l’expérience du B.A.A. autrement, le parcours AGIR pourrait peut-être constituer LE fait marquant de votre passage à HEC Montréal. Dans le cadre de la compétition Inter’AGIR du 11 et 12 novembre dernier, nous avons rencontré deux étudiantes qui ont opté pour ce parcours. Intrigué? Lisez ce qui suit!

La gestion en action!

Comme des milliers d’étudiantes et d’étudiants au terme de son cheminement pré-universitaire, Magalie Venne voulait sortir la tête de ses bouquins et s’initier à la gestion plus concrètement. « J’étais un peu blasée de "pelleter des nuages comme je l’avais fait au cégep. J’étais gavée de l’abstrait : j’avais besoin de quelque chose de plus concret, et le parcours AGIR me convenait parfaitement ». AGIR, c’est une nouvelle cohorte d’environ 70 étudiants qui, pendant trois semestres, suivront les mêmes cours que leurs homologues du B.A.A. régulier, à la différence qu’ils sont prodigués par l’entremise d’une pédagogie différente et novatrice. C’est un argument qui a aussi séduit Meriem Mehri, elle qui a débuté AGIR à Montréal et qui, pandémie oblige, a poursuivi son cheminement de sa Tunisie natale. « Je songeais à faire le B.A.A. trilingue, mais j’ai appris l’existence d’AGIR deux jours avant le dépôt des candidatures. Ce qui m’a séduit dans cette cohorte, c’est le fait que je pourrais avoir une expérience pratique, et non l’approche traditionnelle de cours », explique-t-elle. Car le cœur du parcours AGIR, c’est l’expérience pédagogique que les étudiants sont amenés à vivre au fil de ces trois sessions universitaires. De fait, les professeurs déploient une pédagogie ancrée dans l’action, globale, interactive et responsabilisante, d’où l’acronyme AGIR.

Une pédagogie active et globale

Dès les premiers jours au sein d’AGIR, les étudiants sont en effet plongés dans l’action avec une simulation d’entreprise. Ces derniers sont donc amenés à prendre conscience du défi que constituent la compréhension et la conduite d’une entreprise, même virtuelle! Par la suite, les professeurs favorisent l’acquisition des différentes notions par une pédagogie originale et diversifiée qui s’appuie, entre autres, sur des visites en entreprise, sur des rencontres avec des dirigeants et sur la réalisation d’un mandat de consultation en organisation, pour ne nommer que ces quelques procédés pédagogiques dynamiques. Magalie a particulièrement apprécié de pouvoir vivre des expériences d’apprentissage que ses collègues du B.A.A. n’ont pu vivre : « Imaginez! J’ai réalisé un mandat de consultation avec les Canadiens de Montréal et nous avons visité le centre opérationnel de Décathlon au Québec », précise la jeune femme, les yeux encore brillants!

Magalie Venne

Une pédagogie active, ça signifie aussi, dans la perspective des enseignants d’AGIR, un lien très serré avec les étudiantes afin de les soutenir dans leurs apprentissages. À ce titre, Magalie Venne est catégorique : « les profs sont là pour nous, pour nous aider et pour nous encadrer ». Freinée dans ses élans par la déclaration de pandémie en mars 2020, Meriem a même poursuivi son parcours à distance à partir de la Tunisie. « Qui aurait cru que je me serais autant attachée à mes profs, même à 7 000 kilomètres de distance? », indique la jeune étudiante, encore surprise et ravie de l’appui reçu de ses enseignants en tel contexte.

Une pédagogie interactive et responsabilisante

Mais qu’on se le dise, AGIR est exigeant! Lorsque l’on demande à Magalie et à Meriem d’évoquer quelques qualités essentielles pour joindre et réussir le parcours AGIR, deux éléments sont immédiatement évoqués par ces dernières. « Tu n’as pas le choix, tu dois aimer travailler en équipe! », affirme avec fermeté Magalie. Un accent particulier est en effet placé sur la collaboration entre les étudiants dans la réalisation des divers rendus, une posture en phase avec les organisations d’aujourd’hui et de demain. Meriem abonde dans le même sens que sa collègue : « il faut être ouverte aux autres, à la collaboration et aussi à la critique constructive », précise-t-elle. Par ailleurs, il va de soi que même si la charge de travail équivaut à celle du BAA régulier, l’autonomie est un incontournable facteur clé de succès pour atteindre le fil d’arrivée dans AGIR, un fait que confirme Magalie. « Il y a beaucoup de préparation en amont des classes. Il faut donc être organisé, à son affaire, prêt dans sa tête et prêt à être actif en classe. » Sachez-le!

Magalie Venne et Meriem Mehri sont arrivées au terme de leur cheminement dans AGIR. L’une veut résolument se spécialiser en marketing, tandis que l’autre ira en finance, et toutes deux signalent que les liens développés avec leurs enseignants ont grandement influé leurs choix de carrière. Une chose demeure, l’expérience AGIR fut inoubliable. « Tout ce que je souhaitais, c’est aller au bout de mes capacités, et c’est fait! », relate Meriem. Besoin d’en dire davantage?

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