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De la France au Qatar!

Histoire de diplômés à l'international


June 28, 2018

Photo Agnes Agullo

Témoignage de Agnès Agullo, diplômée du B.A.A. en 2010 et cofondatrice de Panoplie, un « éditeur d'expériences singulières pour apprendre en s'amusant»

Le challenge plutôt que la compétition. L'interdépendance plutôt que l'autonomie. La flexibilité plutôt que la compétence unique. Une manière de penser, de me comporter, de considérer l'autre. L'expérience HEC Montréal m'a appris la nuance de toutes ces notions.

En entrant dans cette école il y a maintenant 10 ans de cela, je ne m'attendais pas à vivre humainement ce qui m'y attendait. Au-delà des compétences que mes cours m'ont apporté, j'y ai découvert l'entregent naturellement canadien, la disponibilité de l'enseignement, la tolérance et l'ouverture à l'autre, l'équilibre entre nos vies, qu'elles soient étudiante ou personnelle. En rentrant en France, je n'ai pas tout de suite mesuré la force que mon devenu un peu canadien pouvait représenter pour mon devenir franco-canadien. Aujourd'hui, toute ma vie, qu'elle soit professionnelle ou personnelle, est façonnée par cette pensée développée à HEC Montréal. En ce début 2018, je lance avec deux designers la société Papier Machine qui est le résultat d'une rencontre rendue possible grâce à mon ouverture et ma flexibilité, d'une part, et d'un goût du défi partagé par trois personnes interdépendantes, d'autre part.

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Flexibilité, ouverture et « challenge » ont donc marqué tout mon parcours professionnel. Je dois toutefois y ajouter la quête de sens... Tout cela combiné m'a amenée à évoluer dans le monde culturel pendant quelques années entre Londres, Rome, Paris et la côte Amalfitaine dans la baie de Naples. D'une opportunité à l'autre, j'ai pu évoluer dans les médias radiophoniques et les structures musicales, puis dans le milieu caritatif. J'ai notamment travaillé pour SOS Villages d'Enfants France pendant plusieurs années.

Désireuse de donner une chance à un modèle managérial hybride franco-canadien, j'ai toujours gardé en tête de pouvoir créer mon propre projet entrepreneurial. La dernière opportunité s'est présentée à moi lorsque j'ai rencontré Marion Pinaffo et Raphaël Pluvinage, tous les deux designers, avec qui je viens de créer Panoplie que nous aimons qualifier « d'éditeur d'expériences singulières pour apprendre en s'amusant ». La première expérience, Papier Machine, est une collection de beaux livres de six jouets électroniques interactifs prêts à être découpés, pliés et assemblés pour révéler les mystères de l'électronique. Papier, électricité, arts et jeu se rencontrent pour raconter les histoires cachées au cœur de nos appareils du quotidien. Sans un mot mais avec couleurs, formes et circuits imprimés au sens propre avec de l'encre d'argent conductrice qui permettent de donner vie au papier.

Panoplie se situe à la croisée de plusieurs mondes: celui de l'éducation, du jeu, des arts, de la technologie, de l'édition. Trop souvent considérés indépendamment, étonnamment, ensemble, les possibilités d'apprentissage sont décuplées! Nous avons découvert des mondes aux modèles économiques parfois isolés, complexes voire même figés. Convaincue que la connaissance est importante et que le processus qui y mène l'est davantage, convaincue qu'il est possible d'apprendre de manière alternative et pluridisciplinaire, Panoplie entend ouvrir la porte de ce monde entre les mondes en proposant des outils pour appréhender ce qui nous attend. L'objectif étant d'offrir un catalogue d'expériences pluridisciplinaires et singulières qui permettront d'éveiller la curiosité nécessaire pour évoluer dans un monde qu'il faudra justement faire évoluer...

Rodolphe et Louis

Témoignage de Rodolphe Barrere et Louis Delaoustre, co-fondateurs de POTLOC à Montréal et en France

HEC Montréal a constitué un véritable tremplin pour nous, puisque ses différents professeurs et intervenants ont su nous aiguiller et nous fournir un réseau considérablement utile au développement de notre projet.

C’est pendant nos études à HEC Montréal, en 2014, que Rodolphe et moi avons décidé de créer POTLOC, une entreprise qui a pris naissance à Montréal pour permettre aux citoyens de donner leur avis sur l’offre commerciale locale et ainsi influencer l’établissement des futurs commerçants. À l’époque, nous nous demandions pourquoi, en tant que résidents, nous n’avions pas notre mot à dire sur le choix des commerces de proximité. Or, la France étant notre pays d’origine et l’un des pays qui compte le plus de détaillants au monde, le défi était pour nous évident : tenter de poursuivre notre activité dans l’Hexagone.

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L’idée initiale de Potloc était d’aider les entrepreneurs à trouver l’emplacement idéal pour leur nouveau commerce. Aujourd’hui, notre offre a évolué et nous souhaitons vraiment remettre le citoyen au cœur du processus de développement commercial en leur permettant de choisir les commerces près de chez eux. Pour cela, nous organisons de larges campagnes sur les réseaux sociaux afin de sonder de manière précise la population pour comprendre leurs attentes. Nous récoltons ensuite les données et nous les traitons à travers des études de marché que nous fournissons pour des gestionnaires de centres commerciaux, des grandes enseignes ou encore des municipalités.

Leurs projets futurs?

Nous souhaitons exporter nos services aux États-Unis auprès des détaillants américains. A terme, nous espérons continuer à faire progresser notre technologie pour amplifier notre impact et aider nos clients à mieux comprendre les leurs.


Valentine Foussier

Valentine Foussier, co-fondatrice, Mamie Foodie en France

HEC Montréal m’a d’abord apporté toutes les connaissances liées au commerce et au management afin de pouvoir gérer mon entreprise. C'est aussi là que j’ai découvert le goût d’entreprendre, grâce au cours création d’entreprise de Claude Ananou qui était très inspirant!

C’est à la fin de mon lycée en France que j’ai décidé de partir à l’aventure pour étudier à HEC Montréal. Diplômée du B.A.A en 2013, je suis ensuite retournée en France pour me spécialiser en entrepreneuriat, à ESCP Europe. C’est lors de cette spécialisation que l’équipe Mamie Foodie s’est formée et que le projet est né.

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Mamie Foodie est un service de traiteur qui met à l’honneur la cuisine de grand-mère. Nous proposons à des mamies et papis d’être aux fourneaux pour préparer des recettes savoureuses et authentiques. Les convives partagent une expérience unique en rencontrant les seniors, ravis de transmettre leur histoire et leurs astuces culinaires. Cette activité participe au maintien d’un lien social, tout en leur apportant un complément de revenus.

Ses projets futurs?

L’ouverture d’un lieu dédié aux échanges intergénérationnels : ce serait à la fois un restaurant où nos grands-parents seront aux fourneaux, mais aussi un espace pour des ateliers et événements entre les générations. Nous souhaitons également ouvrir des antennes de notre service traiteur dans d’autres villes de France en commençant par Nice. Peut-être que nous serons un jour à Montréal!


 
temoignage-capgemini
 

Justin McKendry, finissant au B.A.A., Digital Strategy Consultant - Capgemini Consulting en collaboration avec Emilie Dubuc, HEC 2012, Consultante Corporate and process excellence Capgemini consulting en France.

 
S’appuyer sur les diplômés dans la recherche de stage

« J’ai décelé un point de différenciation de HEC Montréal par rapport à certaines écoles de commerce françaises : l’esprit entrepreneurial exceptionnel de HEC Montréal, un esprit associatif en perpétuel renouveau qui développe l’esprit d’initiative, la créativité et le partage de connaissances. »

En décembre 2016, c’est avec une certaine appréhension que j’ai entamé ma recherche de stage, avant d’entamer ma dernière année au B.A.A. de HEC Montréal. En six semaines, j’avais besoin d’être sélectif et efficace pour trouver un stage intéressant et formateur. Grâce à une première rencontre avec une diplômée de l’École, j’ai été mis en relation avec Emilie qui a intégré l’entreprise Capgemini Consulting (CC) il y a deux ans en France. Après un premier contact sur Linkedin avec elle, j’ai échangé sur sa connaissance de l’entreprise, les activités-clés pouvant répondre à mes attentes, ainsi que sur la culture d’entreprise, le processus de recrutement et les compétences et qualités naturelles recherchées.

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Contribuer à la notoriété de HEC Montréal à l’international lors d’un stage

Le but d’Emilie était clair : mettre de l’avant la qualité d’enseignement à HEC Montréal en attirant au sein de CC des profils qui incarneraient bien les valeurs et les compétences de l’École. Pas facile, car la France est très attachée à la notoriété et l’héritage de ses Grandes Ecoles!

 

J’ai en partie pu pallier à cette perception en exploitant l’expérience des sessions de pré-recrutement et de réseautage organisées par HEC Montréal au sein d’entreprises renommées comme la BMO, PSP et Deloitte. Par ailleurs, avant même de rentrer sur le marché du travail, chacun des étudiants de HEC Montréal a l’opportunité de confronter ses idées au « marché » dans une infrastructure propice à l’apprentissage, sans forcément subir les risques financiers liés à l’entrepreneuriat. Ces atouts m’ont permis d’être plus fort en entretien et de mettre en valeur ma personnalité, et les compétences acquises.

 

En œuvrant finalement chez CC comme stagiaire, j’ai eu la grande chance d’apprendre dans un environnement collaboratif, qui incarne et conçoit le digital de demain. La FDT (Fast Digital Team) que j’ai rejointe est un département axé sur l’accélération et la transformation digitale : les meilleurs ingrédients étaient en place pour mettre à profit l’envie d’entreprendre et le sens de l’innovation que m’a légués HEC Montréal!

 

 

 


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Hugo Le Morvan, B.A.A. 2011 Directeur des opérations au Laboratoire Beauterra France 

Plein d’envies de voyages et d’indépendance, c’est comme cela que j’ai atterri un peu par hasard à HEC Montréal en 2007. Originaire de Lyon, en France, je recherchais une formation complète, sérieuse mais aussi différente du cheminement classique auquel je me destinais. Mes quatre années à HEC Montréal n’ont été qu’une succession d’aventures et de moments magiques.

J’y ai effectué de nombreuses rencontres enrichissantes, que ce soit durant l’année préparatoire, dans ma cohorte trilingue ou au cours de mon échange en Suède. J’ai gradué en 2011 en Finance et j’ai débuté ma carrière à Montréal dans ce domaine. Au terme de quatre années professionnelles à Montréal, je suis revenu en France, chez Deloitte, au bureau de Paris.

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C’est finalement au même moment que j’ai décidé de changer complètement de plan de carrière et de créer une marque de produits cosmétique : Beauterra. Nouvelle vie, nouveau métier, je fabrique et commercialise, aujourd’hui, des produits d’hygiène naturels typiquement français comme le savon de Marseille. Après un an, nous sommes présents dans près de 1 500 pharmacies en Europe et, peut-être, bientôt, au Canada… !

 


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Nahuel Rozas Delpit, B.A.A. 2004 Planificateur financier et directeur analyse pour la région EMEA Medtronic, France

"The place to be"... c'est ce que j'ai ressenti en janvier 2002 alors que je traversais pour la première fois le bâtiment imposant et flambant neuf de HEC Montréal. Étudier à Montreal pour un ressortissant français, c'est découvrir une culture nord américaine où la prise d'initiative est plus valorisée que le diplôme, et appréhender de nouvelles façons de travailler où les résultats priment sur l'âge, les origines ou autre.

Ce jour-là, après avoir pris connaissance du programme proposé en trois langues, après avoir rencontré une partie du corps professoral dont bon nombre occupait des postes à responsabilité dans le privé, je me rendais vers la Coop HEC pour récupérer ce qui allait être mon premier ordinateur. Cela semble dérisoire aujourd'hui, mais illustre parfaitement ce que m'a offert cette école : l'appui de professionnels directement connectés au marché du travail, des conditions d'étude fantastiques à la fine pointe de la technologie, le tout, dans un environnement orienté vers l'international afin d’être préparé autant qu'on puisse l'être à intégrer une entreprise et à prendre des responsabilités.

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Cette expérience m'a sans aucun doute permis de gagner en confiance, de développer ma capacité à m'adapter et à relever de nouveaux défis. L'expérience acquise lors de mes années à HEC Montréal a été déterminante tout au long de mon parcours et j'encourage vivement les étudiants internationaux à s'engager dans cette aventure et à oser repousser leurs limites. Après avoir terminé mon B.A.A. en 2004, j'ai décroché un premier travail d'analyste financier chez Dell, à Paris. J'ai rapidement accepté une mission en Slovaquie, qui m'a permis de me faire connaître et d'obtenir de nouvelles responsabilités, cette fois au Head Quarter européen à Londres. Après cinq années chez Dell, j'ai accepté de rejoindre une start up américaine dans le domaine de la santé spécialisée dans le traitement des pathologies neurovasculaires. Cette société s'est fait racheter par le numéro 2 du dispositif médical en 2011, qui a lui-même fusionné avec le numéro 1 du secteur, Medtronic, en 2015, donnant lieu à la plus importante transaction financière dans ce domaine à ce jour. J'ai la chance aujourd'hui de diriger le département du FP&A (Financial Planning & Analysis) de Medtronic pour la région EMEA (Europe Middle East and Africa) avec la mission de développer, avec mes équipes présentes dans toute l’Europe, de nouveaux modèles d’affaires, et de transformer les métiers de la finance en accord avec les nouvelles exigences d’un marché en pleine mutation.


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Thierry Lelièvre, MBA 2006

Gestionnaire de fonds, Candriam, Luxembourg

 

Le MBA à HEC Montréal, c’est une tranche de vie intense et enrichissante, qui donne toujours envie d’aller plus loin! Récemment arrivé au Québec en tant que résident permanent, je souhaitais renforcer ma formation en finance et en management afin de mieux m’intégrer au milieu des affaires de Montréal.

 

J’ai choisi le programme à plein temps du MBA de HEC Montréal. Grâce à ses excellentes infrastructures, l’accessibilité de ses professeurs et une cohorte pleine d’esprits volontaires, cette formation offre une formule unique d’apprentissage et de partage d’expériences. L’intensité des travaux de groupes et les études de cas m’ont permis de développer de manière accélérée une meilleure compréhension des enjeux des entreprises et de leurs différentes composantes, notamment grâce à la diversité des profils des étudiants et des contextes proposés. Entre autres, la réalisation d’une mission de conseil en équipe auprès du management de la Caisse Desjardins constituait un bon test auprès d’une clientèle professionnelle.

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À l’issue du MBA, j’ai d’abord eu l’opportunité d’intégrer une entreprise québécoise emblématique : le Cirque du Soleil. J’y ai travaillé au sein du service des finances, pour leur plan d’affaires qui incluait notamment les projets d’expansion vers Macao et Dubaï. Par la suite, les contacts que j’avais noués durant le MBA m’ont permis de rejoindre RBC au Luxembourg, afin de participer au développement de la plateforme de traitement des produits dérivés. Enfin, depuis 2011, j’ai géré des mandats privés puis des fonds d’investissement au sein de Candriam, une société du groupe New York Life. Le dynamisme de la société sur le segment des fonds d’allocation d’actifs m’a permis de mettre en place de nouveaux produits pour répondre aux besoins toujours renouvelés de nos clients.


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Ian Di Tullio B.A.A 1998, Vice-Président, relation avec la clientèle et fidélité, Qatar Airways, Doha

 

HEC Montréal m’a offert une formation hors pair ainsi que les outils nécessaires pour démarrer une carrière en gestion du bon pied. Ce dont je suis le plus reconnaissant (et je peux avouer ceci encore 18 ans plus tard), c’est que l’École inculque en ses étudiants le désir de réussir, l’ambition et la possibilité que ces derniers laissent une marque indélébile dans le monde des affaires.

 

Sans aucun doute, mes expériences les plus marquantes sont liées aux associations étudiantes et aux amitiés tissées. Je viens même de devenir le parrain du fils de mon meilleur copain et aussi ancien membre de la radio étudiante. Mes autres souvenirs marquants sont liés à deux professeurs qui m’ont inspirés à explorer le monde du marketing, des méthodes quantitatives, et à pousser mes formations académiques : Gunnar Sletmo et Désiré Vencatachellum. Messieurs, je vous en serai toujours reconnaissant! Aussi, je peux affirmer sans hésiter qu’une carrière internationale est non seulement un accélérateur pour son développement personnel et professionnel, mais aussi l’opportunité de devenir un citoyen du monde. C’est un processus qui nous change et qui nous ouvre les yeux sur la complexité et la connectivité d’un monde globalement intégré... et, ultimement, qui distingue les leaders de demain.

Ses conseils pour les diplômés souhaitant œuvrer à l’international?

  1. Le premier conseil est sans contredit d’élargir ses horizons culturels aussi tôt que possible, de développer une approche d’ouverture et, surtout, de s’informer sur la diversité des coutumes et des comportements culturels. Cela est un atout de premier ordre, non seulement se qualifier à l’international, mais également pour y réussir.
  2. Le second conseil est de bien gérer son choix d’employeur ainsi que d’activités professionnelles et personnelles. Pour ma part, ma nomination à l’un des comités de gestion de Star Alliance pendant plusieurs années m’a permis de travailler avec des cadres provenant de plus de 26 pays différents. Ce genre d’expérience permet de développer plus rapidement les compétences requises, pour une transition au niveau international.
  3. Finalement, mon dernier conseil est de se préparer et de préparer ceux qui nous entourent à son départ éventuel. Quitter son pays implique un changement important dans la façon d’interagir avec ceux qui nous entourent. Une fois expatrié, on fait partie d’une communauté globale qui se distingue et se comprend, mais ceci crée nécessairement un éloignement avec plusieurs de nos anciens amis et collègues.

 

 

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 Après avoir obtenu mon B.A.A. de HEC Montréal et mon MBA à l’Université Queen’s, j’ai occupé divers postes liés à la fonction Marketing chez Suncor, Reader’s Digest et Loyalty One et Air Canada. En parallèle, j’ai complété un doctorat à l’Université Cranfield en Angleterre sur l’impact des modèles prédictifs et du « machine learning » sur la performance financière des stratégies marketing des organisations. Aujourd’hui à l’emploi de Qatar Airways à titre de Vice-Président responsable de la fidélisation, de la relation avec le client et du groupe CRM, basé à Doha, je suis en charge du centre d’appels globaux, de la stratégie big data et de plus de 1 000 employés répartis sur quatre continents et cinquante-neuf pays.

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