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rouler électrique et faire sa part à sa façon

5 avril 2016

Caroline Lachance

Diplômée, D.E.S.S. en gestion (2012)

Cumulant près de 15 ans dans le domaine des ressources humaines et la communication, Caroline Lachance est reconnue pour son expertise en mobilisation et conception de plans d’action. 

Sa vision systémique des affaires lui permet de comprendre les problématiques de l’entreprise, d’identifier les meilleures solutions à adopter et de les communiquer stratégiquement. 

Roulant en véhicule électrique, madame Lachance est directrice-bénévole des Laurentides pour l’Association des véhicules électriques du Québec. Afin de démystifier ce mode de transport, elle organise plusieurs événements, supervise plus de 60 bénévoles et partage de l’information pertinente à la radio, à la télévision et sur le Web.


Comment changez-vous le monde à votre façon?

En tant que mère de deux enfants, jonglant avec des horaires chaotiques et des déplacements fréquents, je suis très fière de faire ma part pour changer le monde en roulant électrique et en partageant mon expérience auprès du grand public à titre de bénévole. Au-delà de mon choix personnel, j’ai décidé d’investir de mon temps pour améliorer notre environnement, en mettant à profit mes aptitudes et mon expertise afin de diffuser la bonne nouvelle. Parce que c’est important de le faire dès maintenant, parce que c’est plus facile qu’on le pense et parce qu’il y a tant d’avantages, individuellement et collectivement. Entourée d’une superbe équipe de bénévoles passionnés – quelques 700 à travers le Québec – mon rôle consiste à mettre en place des moyens efficaces pour démystifier les véhicules électriques dans ma région. Notre équipe organise notamment des événements avec essais routiers gratuits et informe les gens à travers différents médias. Nos activités ont rejoint des milliers de personne l’an dernier et fait des centaines de nouveaux adeptes. Plus il y aura de véhicules électriques au Québec et ailleurs dans le monde, mieux se porteront notre santé, notre environnement, voire même notre économie.

 

Quels sont les facteurs de succès qui expliquent votre parcours unique?

Mon parcours est loin d’être linéaire. J’ai travaillé fort pour arriver où je suis, j’ai fait des sacrifices, j’ai fait des erreurs, je suis retournée aux études pendant mes congés de maternité, j’ai pris des risques, j’ai suivi mon instinct… Il y a toutefois des constantes dans tout ce que j’entreprends : j’adore ce que je fais, je suis tournée vers les autres et cela m’apporte toujours quelque chose de plus à mettre dans mon bagage. Je dirais donc que la passion, le réel désir d’aider les gens et l’ouverture à l’apprentissage sont les trois principaux facteurs qui m’ont permis de devenir la femme accomplie que je suis aujourd’hui.

 

Comment votre passage à HEC Montréal vous a-t-il aidé ou outillé à relever les défis qui se sont présentés à vous lors de votre parcours?

Mon passage à HEC Montréal (D.E.S.S. en gestion) m’a notamment aidé à comprendre que le monde des affaires peut être en harmonie avec le développement durable et les gens. Évidemment, ce n’est pas toujours le cas, mais cela m’a donné espoir, confiance et des outils pour y arriver. J’y ai rencontré des professeurs passionnés, inspirants et alignés à la réalité du travail. Les discussions, outils, lectures et exemples concrets m’ont permis de développer mon sens critique, mes aptitudes en affaires et l’agilité pour m’adapter aux différents contextes, publics cibles et parties prenantes. D’ailleurs, ces apprentissages m’aident autant dans ma vie personnelle que professionnelle.

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