Directrice générale fondatrice de l’École nationale de l’humour, Louise Richer complétait en 2016 le EMBA McGill – HEC Montréal. Sa thèse de maîtrise a porté sur la place de l’humour en entreprises. Elle partageait le 16 mars dernier les observations marquantes tirées de ses recherches auprès de 8 hauts dirigeants : 4 femmes, 4 hommes. Elle cherchait notamment à identifier la présence – et l’importance! - du « fun factor » dans la culture d’entreprise.
L’humour en affaires?
✅Oui pour humaniser, capter l’attention, persuader et favoriser la rétention!
✅Oui pour la proximité, l’accessibilité et la confiance!
✅Oui pour se positionner, se réaliser, encourager l’auto-dérision, s’éloigner de la représentation et rester orienté vers les solutions!
Ils l’ont dit…
« La proximité, tu ne peux pas vraiment la créer si tu restes à distance d’émotion. Avec l’humour, tu entres sur le terrain où il n’y a plus de pyramide. »
« C’est rire ensemble qui fait que tu as un esprit d’équipe pour bâtir. »
« C’est un catalyseur qui me permet d’aller plus vite. »
« L’autodérision, j’en fais beaucoup pour enlever de la tension et donner la chance aux gens de se permettre l’erreur. »
« Quand on est capable de rire de quelque chose, c’est déjà qu’on nomme le problème et qu’on est capable d’en parler. »
En bref
Parfaitement universel, parfaitement omniprésent, le rire est un mécanisme formidable d’adaptation. Il permet de garder une saine distance sur les problématiques, et comporte un fort potentiel d’engagement. Dans un contexte motivationnel qui évolue et dans lequel nous avons soif de vraies relations, l’humour est une manifestation du savoir être, et du savoir dire, absolument profitable!
Le saviez-vous?
Louise Richer a reçu en mai dernier l’Ordre du Canada « pour sa contribution à l’épanouissement et à la diffusion des arts du spectacle en tant que directrice de l’École nationale de l’humour ».
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