Nouvelles > 2018 > Pierre Des Marais et Pierre Fortier, lauréats du Prix du gestionnaire culturel 2018

Pierre Des Marais et Pierre Fortier, lauréats du Prix du gestionnaire culturel 2018

3 mai 2018

La Chaire de gestion des arts Carmelle et Rémi-Marcoux de HEC Montréal a décerné le 2 mai le Prix du gestionnaire culturel à deux lauréats ex aequo : Pierre Des Marais, directeur général et artistique de Danse Danse à Montréal, et Pierre Fortier, directeur général et artistique du Festival international de la chanson de Granby. Chaque prix est doté d’une bourse de 5 000 dollars.

Pierre Des Marais

Pierre Des Marais, lauréat du Prix du gestionnaire culturel 2018

Pierre Des Marais

Pierre Des Marais a été choisi par le jury pour « sa longue carrière dédiée entièrement à la création et à la diffusion de la danse contemporaine. Sa capacité à gérer des équipes et à bâtir des partenariats lui a permis de soutenir le développement de plusieurs compagnies de danse parmi les plus innovantes au Québec et au Canada. À la tête de Danse Danse depuis près de 20 ans, il a développé un marché qui rejoint maintenant 45 000 personnes annuellement, faisant de Montréal un carrefour incontournable de la danse contemporaine internationale ».

Une carrière fructueuse

  • Il commence sa carrière comme danseur à la compagnie Anna Wyman Dance Theatre de Vancouver de 1970 à 1981, avant d’en devenir le directeur de tournée de 1981 à 1987.
  • En 1987, il prend la direction générale de la Karen Jamieson Dance Company, à Vancouver.
  • En 1990, il revient à Montréal pour devenir producteur délégué de La La La Human Steps et pilote alors la création de la pièce mythique Human Sex d’Édouard Lock.
  • De 1992 à 1995, il occupe le poste de directeur général de la Fondation Jean-Pierre Perreault.
  • Parallèlement à son travail de gestionnaire, il assure de 1992 à 1996 la fonction de producteur associé pour trois éditions du Festival Danse Canada à Ottawa.
  • De 1996 à 2000, il se voit confier la direction générale de la Compagnie Marie Chouinard à Montréal. Sa réalisation la plus marquante survient en 1998 quand il cofonde avec Clothilde Cardinal les Productions LOMA, l’organisme producteur de la série Danse Danse.
  • En 2000, il se lance à temps plein dans l’aventure de Danse Danse, dont il a assuré la codirection générale et artistique pendant 15 ans.
  • Depuis 2015, il assume la direction générale et la codirection artistique de Danse Danse, le plus grand diffuseur de danse contemporaine au Canada.
Pierre Fortier

Pierre Fortier, lauréat du Prix du gestionnaire culturel 2018

Pierre Fortier

En accordant le Prix du gestionnaire culturel à Pierre Fortier, le jury a souligné « l’engagement exceptionnel du lauréat à la diffusion de la chanson au Québec et à travers le Canada français. En s’appuyant sur son expérience de communicateur et de producteur, sa connaissance des médias et sa capacité à fédérer toute une communauté artistique et régionale, il a réussi, en plein virage numérique, à propulser le Festival international de la chanson de Granby vers de nouveaux sommets ».

Un parcours exemplaire

  • Après un baccalauréat en communication à l’UQAM, Pierre Fortier débute sa carrière en 1989 en créant les Productions Girafe, une agence acadienne d’artistes de la musique.
  • En 1999, il coordonne le volet culturel du Sommet de la Francophonie de Moncton.
  • En 2000, il devient directeur général de Coup de cœur francophone et assume la direction artistique et le développement international de Diffusion YFB.
  • En 2003, la radio française de Radio-Canada le nomme chef du développement de la chanson, de la musique du monde et du jazz.
  • En 2007, il prend la direction générale et artistique du Festival international de la chanson de Granby. Il a depuis fait progresser le nombre de spectateurs de 4 000 à 55 000, a triplé le nombre d’employés et a multiplié par 10 l’investissement privé et public. Grâce à des partenaires médiatiques majeurs et à des projets innovants, il a réussi à positionner l’événement au Québec, au Canada et en Europe.
  • En 2015, il a été admis à l’Ordre des francophones d’Amérique.