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Entrepreneuriat étudiant : une réussite qui rayonne

27 mars 2014

Entrepreneuriat étudiant rime parfois avec conscience écologique, création d’emploi et vitalité économique. L’entreprise Wipebook, cofondée par Thomas Sychterz, qui étudie actuellement au MBA à HEC Montréal, constitue un exemple éloquent d’entrepreneuriat étudiant dont le succès a des retombées positives dans son milieu. En effet, non seulement son cahier aux pages entièrement réutilisables est-il écologique, mais l’entreprise a également ouvert d’intéressantes perspectives de carrière à d’autres étudiants de l’École ainsi que des possibilités d’affaires à une entreprise montréalaise. 

Wipebook, qui a réussi à récolter plus de 400 000 $ en un mois dans le cadre d’une campagne de financement participatif sur Kickstarter, visait au départ un objectif de 4 000 $. Selon Olivier Cantin, étudiant au MBA de l’École et nouveau directeur du développement des affaires de Wipebook, les internautes ont été séduits par la simplicité du concept et la dimension verte du produit, qui permet de réutiliser à l’infini les pages d’un cahier et de réduire ainsi les besoins en papier.

L’entreprise vient de livrer ses premiers cahiers effaçables, totalisant plus d’un demi-million de dollars de ventes. Elle vise un chiffre d’affaires de quatre millions de dollars pour sa première année d’exploitation. Pour l’appuyer dans sa croissance, Wipebook a fait appel à des étudiants au MBA de l’École : outre Olivier Cantin, l’entreprise a également recruté Christine Connelly au poste de directrice des ventes et du marketing.

Par ailleurs, les cahiers sont fabriqués par une entreprise de Montréal, contribuant ainsi à la vitalité économique de la métropole.

Avec un budget de marketing presque inexistant, l’entreprise est parvenue à obtenir une excellente visibilité dans plusieurs médias importants dont Radio-Canada, CBC, le Globe and Mail et The Gazette. En outre, elle présentera son produit aux « dragons » de l’émission Dragon’s Den de la CBC – l’équivalent de Dans l’œil du dragon de Radio-Canada.

Comment les étudiants-entrepreneurs voient-ils l’avenir de leur jeune pousse ? « En ce moment, nous réalisons nos ventes principalement par l’entremise de notre site Internet, remarque Olivier Cantin. Il nous faut maintenant développer des canaux de distribution et un réseau de détaillants pour pouvoir poursuivre notre croissance. » Le secteur de l’éducation est dans la mire de Wipebook, tout comme les domaines des arts et du design et, bien sûr, les entreprises qui ont à cœur le développement durable.

Toujours dans le même esprit de responsabilité sociale, l’entreprise a commandité récemment le Défi développement durable HEC Montréal, qui s’est tenu à l’École.